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"Assises de Tours: ouverture du procès des bébés congelés -- Affaire Courjault -"
Véronique Courjault, une mère de famille de 41 ans, qui a avoué trois infanticides, deux commis à Séoul et un en France, comparaît à partir de mardi devant la cour d'assises d'Indre-et-Loire, à Tours.
Jugée pour "assassinats", elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le procès devrait durer jusqu'au 17 juin.
Incarcérée depuis le 12 octobre 2006, à Orléans, Véronique Courjault sera seule dans le box des prévenus. Son mari, Jean-Louis, 42 ans, a été mis hors de cause après avoir été dans un premier temps mis en examen pour "complicité d'assassinats". Sa femme a toujours dit qu'il "n'était pas au courant".
La découverte le 23 juillet 2006 par le mari de deux bébés dans le congélateur de leur maison à Séoul avait été le point de départ de ce fait divers qui a marqué les Français, mais aussi les Coréens.
Le couple nie d'abord "être les parents" mais est confondu par les tests ADN.
La femme reconnaît trois infanticides. Le premier sur un nouveau-né mis au monde clandestinement au cours de l'été 1999 en Charente-Maritime, les deux autres sur deux bébés nés en septembre 2002 et décembre 2003 à Séoul où son mari ingénieur travaillait pour une société américaine.
"Les grossesses qui se passent mal existent", plaide le mari qui aime toujours sa femme. Il s'occupe de leurs deux garçons, âgés de 14 et 12 ans, dans leur maison en Touraine. "Je ne les sentais pas bouger dans mon ventre... Pour moi ça n'a jamais été des enfants", confiera-t-elle aux psychiatres qui avouent se trouver "face à un cas assez exceptionnel".
Le déni de grossesse occupera vraisemblablement une grande partie des débats. "Mais pas tous les débats. Le cas de Mme Courjault ne se résume pas à cette notion", estime aujourd'hui Me Hélène Delhommais, un des conseils de Mme Courjault. Selon l'avocate, sa cliente "a hâte d'être jugée. Elle a beaucoup travaillé avec le psychiatre de la maison d'arrêt pour préparer son procès".
Police de la zone de Bxl-Ouest touchée par la grève
Votre région - Bruxelles 12:43 La police de la zone de Bruxelles-Ouest (Berchem-Sainte-Agathe, Ganshoren, Jette, Koekelberg et Molenbeek-Saint-Jean) était sérieusement affectée vendredi par le mouvement de grève qui a débuté jeudi en début d'après-midi. C'est ce qu'indique le syndicat de la CGSP. Les services d'intervention et du trafic sont fortement perturbés. La direction de la police locale a réquisitionné des policiers. Selon le syndicat de la CGSP, les antennes de Jette, de Berchem Sainte-Agathe et de Koekelberg sont à l'arrêt, la quasi-totalité du personnel étant restée vendredi à domicile. Les divisions de Molenbeek et Ganshoren sont fortement touchées également par le mouvement de grève. Les syndicats protestent en front commun contre un plan d'assainissement d'une dizaine de mesures d'économie, dont une réduction des prestations de nuit et durant le week-end ainsi qu'une limitation du coût lié aux heures supplémentaires. Une réunion de crise entre les représentants syndicaux et le chef de corps Johan De Becker devrait débuter vendredi vers midi.
Pas de problème . Nous préparons une conférence pour nos écoles protégées de l'islamisation. Pour le 11 septembre un débat sur la honte d'être un criminel musulman dans un pays d'acceuil.
Pas de problème . Nous préparons une conférence pour nos écoles protégées de l'islamisation. Pour le 11 septembre un débat sur la honte d'être un criminel musulman dans un pays d'acceuil.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
"Clearstream: Imad Lahoud réaffirme avoir ajouté le nom de Nicolas Sarkozy et accuse Dominique de Villepin"
Dans le procès-verbal d'un interrogatoire réalisé par le juge Jean-Marie d'Huy et révélé samedi par le "Journal du Dimanche", l'informaticien Imad Lahoud réaffirme qu'il a bien ajouté le nom de Nicolas Sarkozy dans les faux listings Clearstream.
Mais il dit cette fois l'avoir fait "à la demande de Jean-Louis Gergorin", ancien haut responsable d'EADS, et "sous la connaissance de Dominique de Villepin".
"J'ai en effet recopié en février ou mars 2004 des noms soit de Nagy Bocsa ou Bocsa Nagy (éléments du patronyme de Nicolas Sarkozy, NDLR), je ne me souviens plus dans quel ordre."
"C'est Gergorin qui m'avait donné le modèle manuscrit et je n'ai fait que recopier sur une feuille Excel le modèle", précise-t-il, ajoutant: "je m'en voudrai toute ma vie".
Selon l'informaticien, "le jeu du secret était de monter une cabale contre Nicolas Sarkozy", qui lui avait été présenté comme une personne "dangereuse pour la France".
"Je savais que Jean-Louis Gergorin était en contact avec Dominique de Villepin et que la cabale contre Nicolas Sarkozy était montée sous la connaissance de Dominique de Villepin", poursuit Imad Lahoud, affirmant avoir été la victime de pressions de M. Gergorin.
Il indique par ailleurs qu'il a effectué ce travail, non pas dans les locaux d'EADS mais "dans le bureau d'Yves Bertrand (ancien directeur central des Renseignements généraux, NDLR) au ministère de l'Intérieur, place des Saussaies, et en présence d'Yves Bertrand et de Jean-Louis Gergorin".
Projet d'attentats à l'explosif liquide dans des avions : trois coupables en Grande-Bretagne (Lepoint.fr - AFP - Publié le 07/09/2009 à 19:12 - Par Lucie Godeau)
Trois hommes ont été jugés coupables lundi par un tribunal londonien d'un projet d'attentats en 2006 contre des avions transatlantiques au moyen d'explosifs liquides.
Trois hommes ont été reconnus coupables lundi à Londres d'avoir tenté en 2006 de faire exploser en vol des avions effectuant des liaisons transatlantiques au moyen de bombes liquides, un projet qui a entraîné un durcissement des mesures de sécurité dans les aéroports du monde entier.
Abdulla Ahmed Ali, 28 ans, considéré comme le cerveau de ce projet qui aurait pu faire des milliers de victimes, ainsi que Tanvir Hussain, 28 ans, et Assad Sarwar, 29 ans, ont été reconnus coupables par le tribunal de Woolwich (sud-est de Londres) de complot pour faire exploser des avions en vol.
"Il s'agissait d'un complot sophistiqué en vue de provoquer une attaque terroriste de dimension mondiale", a souligné Susan Hemming, porte-parole du parquet.
Les hommes, tous présentés comme des musulmans extrémistes, envisageaient de provoquer une série d'explosions coordonnées à bord de sept avions avec des bombes artisanales conçues à partir d'explosifs liquides qui devaient être mélangés à bord des appareils.
Ces vols vers le Canada et les Etats-Unis au départ de l'aéroport londonien d'Heathrow devaient se retrouver au-dessus de l'Atlantique en même temps.
Les trois hommes avaient été précédemment reconnus coupables de complot pour meurtre mais à un précédent procès le jury n'avait pu rendre un jugement sur leur rôle dans le complot impliquant des avions assurant des liaisons transatlantiques.
Saluant le verdict de lundi, le ministre de l'Intérieur britannique Alan Johnson a observé que ce procès "soulignait que nous faisons face à une menace réelle et grave du terrorisme".
"C'était un complot particulièrement complexe et osé qui aurait pu déboucher sur des attaques terribles et de nombreux morts", a-t-il relevé.
A l'issue du procès, Ibrahim Savant, 28 ans, Arafat Waheed Khan, 27 ans et Waheed Zaman, 24 ans, ont été jugés non coupables par le tribunal.
Le jury n'a pas réussi à se mettre d'accord sur un jugement concernant le rôle d'Umar Islam, 31 ans, dans ce complot, même s'il a en revanche été condamné pour complot en vue de commettre des meurtres.
Un huitième suspect, Donald Stewart-Whyte, 23 ans, a été relaxé.
Le tribunal de Woolwich devrait prononcer les peines en début de semaine prochaine.
Abdulla Ahmed Ali, décrit comme un fanatique, projetait une "opération sainte" destinée à faire un carnage et qui devait donner aux non-musulmans "une leçon qu'ils n'oublieraient jamais", selon l'accusation.
Les enquêteurs avaient retrouvé dans ses poches une description du complot, s'ajoutant à une série d'éléments accablants à son encontre.
Le complot avait été préparé au Pakistan avant d'être transmis à Ali, chargé de former une cellule terroriste en Grande-Bretagne, d'obtenir le matériel nécessaire et d'identifier les cibles.
Mais le jeune homme était surveillé par les services de sécurité britanniques qui ont pu déjouer l'opération à temps.
Pour leur défense, Ali, Sarwar et Hussain ont affirmé que le complot était une astuce de communication en vue de faire de la publicité pour un documentaire.
D'après l'accusation, les hommes impliqués dans le complot prévoyaient d'injecter des explosifs liquides au fond de bouteilles en plastique de boissons énergétiques, afin de déjouer les contrôles de sécurité qui à l'époque ne visaient pas spécifiquement les liquides. Des bombes auraient été confectionnées une fois à bord des appareils et déclenchées en vol.
La révélation du complot avait entraîné un renforcement des mesures de sécurité sur les avions de ligne, avec notamment une limitation de certains produits liquides susceptibles d'être emportés par les passagers dans leurs bagages à main. Ces mesures avaient été mises en oeuvre dans les grands aéroports à partir de fin 2006.
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Mais non, le monde civilisé n'est plus menacé par le terrorisme islamiste, voyons...
Dernière édition par Biloulou le 7/9/2009, 20:04, édité 1 fois
30, 25 et 5 ans de prison pour les meurtriers du boulanger de Marchienne-au-Pont
Mounir Bniche a été condamné jeudi à 30 ans de réclusion par la cour d'assises du Hainaut. Marius Rad a écopé de 25 ans et Abdellah Sebbar de 5 ans.
Votre région - Hainaut 19:47 Mounir Bniche a été condamné jeudi à 30 ans de réclusion par la cour d'assises du Hainaut. Marius Rad a écopé de 25 ans et Abdellah Sebbar de 5 ans. Marius Rad, Mounir Bniche et Abdellah Sebbar étaient jugés pour le meurtre de Renato Qualizza, afin de faciliter le vol, le 11 mars 2007, à Marchienne-au-Pont. La victime était décédée d'une balle en plein coeur vers 07h15 du matin alors qu'elle se trouvait derrière le comptoir de sa boulangerie "Le Ballotin".
Mounir Bniche et Marius Rad avaient projeté de braquer un dealer dans la nuit du 11 mars. Ils avaient acquis une arme, un fusil à canon et à crosse sciés, chez Abdellah Sebbar. Le dealer étant absent, les accusés avaient jeté leur dévolu sur la boulangerie de Renato Qualizza.
Douze bagagistes de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle interpellés pour le vol de 450,000 euros de marchandises
En décembre 2006, lors du procès de 19 ex-bagagistes de Roissy, certains avaient même déclaré : «tout le monde vole à Roissy». «On n'a pas tiré les leçons des dernières expériences, le parquet aura encore du travail à Roissy», avait alors prévenu le procureur Jean-Baptiste Acchiardi.
235 caméras hyper-performantes placées à Bruxelles
La police va s’équiper d’un matériel de surveillance de pointe. Lors des trois années à venir, 235 caméras seront progressivement installées à Bruxelles.
Belgique - Société 9:44 Dès l’an prochain, 235 caméras seront installées dans les quatre coins de Bruxelles et Ixelles. Il s’agit de matériel hyper-performant : des caméras raccordées à un système informatique très moderne, qui marquent la différence avec les caméras analogiques dont disposent les deux communes aujourd’hui. En effet, la zone de police de Bruxelles ville et d’Ixelles est dotée d’une centaine d’anciennes caméras, qui servent à la gestion du trafic et des manifestations. Désormais, les 235 caméras serviront à gérer la criminalité.
Le tout, dans le respect de la vie privée, dit le bourgmestre
Le grand débat que suscitent ces caméras qui seront placées sur des façades ou des poteaux à 8 mètres de haut est la question du respect de la vie privée des personnes filmées. Or, le bourgmestre de Bruxelles-ville, Freddy Thielemans, est catégorique en ce qui concerne le placement de ces engins : « Le tout dans le strict respect de la loi sur la protection de la vie privée », insistait-il dans les colonnes de La Capitale.
Allez faire un tour à Roissy et Orly et vous comprendrez. Le pompon étant Roissy ; humm ! les bagagistes barbus parlant l'arabe entre eux ,devant vous, ...
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Ali Ba - Gagiste et les 40 voleurs "barbus"... Allez faire un tour à Roissy et Orly et vous comprendrez. Le pompon étant Roissy ; humm ! les bagagistes barbus parlant l'arabe entre eux ,devant vous, ...
Bof ! S'ils avaient parlé anglais, combien de Français les auraient compris ? Alors que l'arabe...
L'extradition vers l'Italie de l'ancien militant Cesare Battisti en délibération à Brasilia (LE MONDE, correspondant à Rio de Janeiro | 10.09.09 | 15h26 )
La Cour suprême du Brésil semble encline à autoriser l'extradition vers l'Italie de l'ancien activiste italien d'extrême gauche Cesare Battisti. Mercredi 9 septembre, la Cour a suspendu ses débats, à la demande d'un de ses membres, alors qu'une légère majorité se dessinait en faveur de l'extradition.
Battisti avait été condamné en 1993 par contumace en Italie à la réclusion à perpétuité pour quatre homicides, commis en 1978 et 1979, dont il s'est toujours proclamé innocent. Réfugié en 1981 en France, il s'est enfui au Brésil en 2004 pour échapper à une extradition. Il a été arrêté en 2007 à Rio de Janeiro. Depuis le début de l'année, il attend dans une prison proche de Brasilia que la Cour se prononce sur son cas.
L'audience a été consacrée à la lecture de son avis par le juge rapporteur Cezar Peluso. Celui-ci a qualifié "d'illégale et absolument nulle" la décision d'octroyer le statut de réfugié politique à Battisti. Cette décision du ministre de la justice, Tarso Genro, avait provoqué une crise diplomatique entre Rome et Brasilia.
Le juge Peluso estime que les assassinats pour lesquels Battisti a été condamné ne comportent "aucune connotation politique" : "Ce sont des crimes communs graves", a-t-il dit, ajoutant : "Un réfugié est une victime, ce n'est pas quelqu'un qui fuit la justice." Il s'est prononcé en faveur de l'extradition, à condition que la réclusion perpétuelle soit convertie en trente ans de prison, en accord avec la législation brésilienne.
Trois juges ont adopté la même position. Le président de la Cour a laissé entendre qu'il les rejoindrait. Trois juges ont voté contre le rapport ; le quatrième, à l'origine de l'ajournement, devrait les imiter. Si aucun magistrat ne change d'avis, une majorité de 5 contre 4 se dégagerait en faveur de l'extradition.
L'Italie demande que Battisti soit extradé conformément au traité qui lie les deux pays. C'est pour cela qu'elle avait saisi la Cour. La loi brésilienne stipule que l'octroi du statut de réfugié met automatiquement fin au processus d'extradition, mais la Cour avait décidé de poursuivre la procédure et d'examiner la requête italienne.
M. Genro n'a cessé de répéter qu'il avait pris sa décision en se fondant sur "plusieurs décisions antérieures de la Cour". Mais le ministre avait contredit l'avis du Comité national pour les réfugiés, défavorable à Battisti.
Si la Cour confirme qu'elle est favorable à l'extradition, la décision finale reviendra au président Luiz Inacio Lula da Silva.
(Jean-Pierre Langellier - Article paru dans l'édition du 11.09.09)
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"Le juge Peluso estime que les assassinats pour lesquels Battisti a été condamné ne comportent "aucune connotation politique"
Je suis toujours à me demander quelle excuse spéciale ferait qu'un assassinat à connotation politique serait à considérer avec une bienveillance particulière et cela dans des pays où la démocratie est de règle, de surcroît... sauf à considérer le terrorisme comme un outil démocratique, bien sûr...
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
"Etats-Unis - Une étudiante de Yale emmurée à l'université ?"
Les restes humains découverts dans un mur de la prestigieuse université pourraient être ceux d'une étudiante disparue la semaine dernière.
Annie Le aurait dû se marier dimanche.
Cinq jours avant son mariage, prévu dimanche, Annie Le, une étudiante en médecine de Yale âgée de 24 ans, a disparu mardi dernier.
Annie Le avait notamment été filmée par les caméras de vidéosurveillance de l'université en train d'entrer dans un bâtiment consacré à la recherche médicale. Mais aucune caméra ne la montrait ressortir des lieux.
La police estime qu'elle n'avait aucune raison de disparaître volontairement et privilégiait la piste criminelle. Ce lundi, ces craintes se sont amplifiées. Des restes humains ont en effet été découverts emmurés dans un laboratoire de la prestigieuse université. Même si le corps n'a pas été encore formellement identifié, les autorités estiment qu'il s'agit de celui d'Annie Le.
Plusieurs groupes de soutien s'étaient spontanément formés sur Facebook après sa disparition.
Insécurité et surpopulation à la prison de Saint-Gilles: les gardiens en grève
Les gardiens de la prison de Saint-Gilles ont débrayé lundi vers 11 heures pour un mouvement de grève qu'ils comptent tenir jusque dimanche au moins.
- Bruxelles 15:46
"L'insécurité dans l'enceinte de la prison est à l'origine de l'action", a expliqué Lander Carlier, de la CGSP, qui rappelle que le personnel doit faire face à de continuelles mutineries des détenus. C'est ainsi que la police est encore intervenue fin août à la suite du refus d'une cinquantaine de détenus de regagner leurs cellules. Les forces de l'ordre ont dû faire appel à la brigade canine et à un hélicoptère pour se rendre maîtres de la situation. Le syndicaliste rappelle que la capacité maximale de la prison est de 450 détenus et qu'elle en héberge actuellement 620. Les détenus sont particulièrement agressifs, ce qui conduit à des accidents de travail et, en conséquence, à un manque de personnel. Une alarme se déclencherait au moins deux fois par l'heure au sein de la prison. Les délégués syndicaux expliquent encore qu'une série de travaux sont en rade. C'est notamment le cas pour ceux qui concernent les sanitaires.
"Le ministre espère qu'ils reprendront le travail avant dimanche" Le cabinet du ministre de la Justice a connaissance de l'action de grève. Lieselot Bleyenberg, porte-parole du ministre De Clerck, indiqué que le cabinet n'a pas encore été informé des revendications précises du personnel. Il espère en tout cas que les grévistes mettront un terme à leur action avant dimanche. A la suite de cette action, la prison de Saint-Gilles a été placée sous la garde de la police.
Fathi K., 30 ans, archiconnu, avait braqué une caissière enceinte du Carrefour Express La vidéo
BRUXELLES Trente mois. Fathi K., 30 ans, aura trente mois pour penser au traumatisme subi par la jeune caissière enceinte qu'il a braquée le 18 mai dernier à Bruxelles. Il y a quelques jours, il a été condamné par le tribunal correctionnel de Bruxelles à cette peine que l'on peut qualifier de modérée... Souvenez-vous, nous vous avions diffusé les images filmées par la caméra de surveillance sur notre site www.dh.be. Vous aviez d'ailleurs été plus de 25.000 à la visionner et à admirer la patience de ce voleur... qui a attendu plus d'une heure devant les portes fermées du Carrefour Express, situé au coin du boulevard Général Jacques, à Ixelles. Ignorant qu'en ce dimanche 18 mai, elles ouvraient à 8 h et non à 7 h comme en semaine, il avait patienté une heure avec son complice... Dès son entrée dans le supermarché, il a fait semblant d'être un client comme les autres. Sans chercher à cacher son visage, il a fait son shopping avant de se rendre aux caisses. Vêtu d'un polo rayé et d'une casquette, il a ensuite braqué la caissière enceinte afin de dérober la caisse. En lorsque l'on dit la caisse, ce n'est pas l'argent qui s'y trouvait mais bien le tiroir-caisse au complet. Et puisque Fathi n'avait pas cherché à dissimuler son visage, il a forcement été reconnu et arrêté 15 jours plus tard par la police... qui l'avait déjà arrêté à de nombreuses reprises. C'est que notre homme est archiconnu... il a déjà fait l'objet d'une quarantaine de dossiers au parquet et a d'ailleurs déjà été condamné à plus de sept ans de prison ! Ces trente mois d'emprisonnement viennent donc s'ajouter à son triste parcours judiciaire.
Tirs dans un home à Uccle: le troisième suspect en aveu d'avoir tiré
(15/09/2009)
Le jeune homme de 27 ans a reconnu être l'auteur des tirs du 17 août BRUXELLES Le troisième suspect placé samedi sous mandat d'arrêt par la juge d'instruction, Isabelle Panou, dans le dossier des tirs dans le home Brugmann à Uccle, qui ont coûté la vie le 17 août à un employé, est en aveu des faits, a indiqué mardi une porte-parole du parquet de Bruxelles. Le jeune homme de 27 ans, qui est d'origine albanaise, a été interpellé en Région bruxelloise.
Après l'attaque de la maison de repos d'Uccle, le suspect s'était rendu en Albanie pour finalement revenir en Belgique. Déjà connu de la Justice pour des faits de vol, il a été placé samedi sous mandat d'arrêt et inculpé, au même titre que les deux premiers suspects, de meurtre visant à faciliter le vol.
Le jeune homme de 27 ans a reconnu être l'auteur des tirs du 17 août. Il a expliqué que l'initiative de l'attaque revenait à son complice, Joffroy. Ce dernier aurait refusé d'accompagner dans la maison de repos le jeune homme d'origine albanaise car il connaissait des employés du home.
L'auteur présumé des tirs a déclaré qu'il a fait feu à plusieurs reprises car deux employés ont tenté de s'interposer, croyant que son arme était factice. Hubert Bodvin, un peintre du home, a été touché par deux balles et est décédé des suites de ses blessures. L'autre employé, un comptable, a été atteint par une balle et est toujours hospitalisé.
Un premier suspect, Jalal, né en 1986, a été interpellé le jour des faits vers 17h00 à son domicile. Il a toujours nié avoir participé à l'attaque mais il reconnaît avoir jeté au canal à Leeuw-Saint-Pierre des affaires personnelles appartenant au second suspect. Le second suspect, né en 1977, bénéficiait d'un régime de semi-liberté. Il a été interpellé également le jour des faits en soirée vers 21H00 à la prison de Saint-Gilles qu'il avait regagnée de lui-même.
Le jour du drame, une autre attaque à main armée a été commise dans une maison de repos à Forest.
Le troisième inculpé n'a pas été entendu dans le cadre de cette attaque par la juge d'instruction Isabelle Panou car cette dernière n'a pas été saisie du dossier.
Temsamani dit n'avoir hébergé qu'une seule nuit un des évadés du palais de justice de Bruxelles BRUXELLES Arrêté mercredi dernier pour avoir hébergé un des évadés du palais de justice de Bruxelles, Ahmed Temsamani affirme qu'il n'a hébergé qu'une seule nuit Youssef Oumad Haj Chaïb, dont la cavale durait depuis 36 jours. Il ne fait pas l'objet d'un mais deux mandats d'arrêt, le second pour une tentative d'importation de drogue, qu'il nie et est ancien, puisque datant de 2006. Temsamani affirme qu'il n'a participé ni de près ni de loin à la triple évasion du 4 août, ne l'a pas organisée, n'était présent ni au palais ni près du palais quand celle-ci s'est produite et qu'il n'a fourni aucune aide matérielle, armes et moyen de fuite. Il enfilait ses chaussettes quand les hommes de la DSU l'ont arrêté mercredi soir à Woluwe, alors qu'il voulait se rendre à la mosquée. Aucune arme n'a été trouvée. Cet homme était connu pour avoir été condamné aux assises en 1999 et avoir été le témoin du mariage religieux du terroriste Nizar Trabelsi. Ahmed Temsamani devait comparaître hier devant la chambre du conseil. L'audience a été reportée à la demande de ses avocats, Mes Mélanie Bosmans et Sven Mary. Temsamani affirme n'avoir donc fourni qu'une seule nuit d'hospitalité sur les trente-six à Youssef Oulad Haj Chaïb et avoir même voulu le convaincre de se livrer, poursuit-il, lui faisant remarquer que comme évadé recherché par toutes les polices, il risquait d'être abattu si cela tournait mal. Youssef serait venu sonner chez lui la veille le mardi vers 22 h 30. Ahmed évoque une sorte de solidarité pour expliquer qu'il était difficile de refuser, mais qu'il n'était pas question non plus de prolonger : depuis sa dernière sortie de prison, Ahmed Temsamani réussissait "plutôt bien" à se réinsérer. Son couple a trois jeunes enfants, qui ont couru des risques. Outre le mandat d'arrêt pour tentative d'importation de haschisch en 2006, Temsamani fait l'objet d'un second pour recel de criminel et association de malfaiteurs. L'autre évadé repris, Abdelhalim Akil, n'a jamais été herbergé chez lui. Un troisième, Oussama Trimini Langeri, reste introuvable.
4 ans de prison requis à l'encontre de Boudjema, un multirécidiviste BRUXELLES Mi-juin, c'est le visage complètement tuméfié que Polyxeni, une Grecque de 72 ans, avait accepté de nous raconter le calvaire vécu dans le métro bruxellois... Ce jour là, elle avait eu tout comme Zoloo, 32 ans, le malheur de croiser un prédateur, Boudjema... Il aura fallu 22 secondes (pour la septuagénaire) et 12 secondes (pour la trentenaire) pour traumatiser à vie ces deux victimes qui furent agressées, aveuglées, étranglées et tabassées à quelques heures d'intervalle. Et tout ça pour un butin... lamentable. "Il m'a volé mon abonnement à la Stib", nous expliquait Polyxeni. "Je marchais dans la station Yser lorsque quelqu'un m'a mis quelque chose sur la tête, je ne voyais plus rien. Il m'a étranglée et a crié : Donne-moi ton argent . Il m'a frappée au visage, encore et encore. Et puis, il a frappé dans les côtes. C'était interminable. Franchement, je me suis dit que j'allais mourir." Boudjema, après 22 secondes de massacre, s'est arrêté. "Il a fouillé dans ma poche. Il a pris mon abonnement de la Stib !" Il a pris la fuite laissant la septuagénaire couchée, le visage tuméfié, la mâchoire cassée... Quelques heures plus tard, il remettait ça avec Zoloo, qui fut elle aussi tabassée. Boudjema l'ignorait mais il avait été filmé. Il fut arrêté. Hier, il comparaissait devant les juges. "Le parquet a requis une peine exemplaire de quatre ans compte tenu de ses antécédents." Il a déjà été condamné à plus de neuf ans de prison... la dernière fois, à un an, le 16 janvier 2009. Et pourtant, le 31 mai, il était déjà en liberté... libre d'agresser deux dames dans le métro.
Attentats de 1995: ouverture du procès en appel de Rachid Ramda
Monde - France 11:44 Le procès en appel de l'islamiste algérien Rachid Ramda, condamné à la prison à vie en 2007 pour son implication dans trois attentats en 1995 dans le métro à Paris, (8 morts, environ 200 blessés au total), s'est ouvert mercredi devant la cour d'assises spéciale de la capitale. Profil aquilin sur barbe noire soigneusement taillée, Rachid Ramda, appuyé sur des béquilles à la suite d'une entorse, s'est exprimé en arabe pour décliner son identité. L'accusé, qui aura 40 ans le 29 septembre, est actuellement incarcéré près de Paris après sa condamnation, le 26 octobre 2007, à la prison à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans, soit la peine maximale. Un verdict que les victimes des attentats et leurs familles, venues en nombre pour l'ouverture de l'audience, souhaitent voir confirmé en appel mais avec peu d'espoir d'en apprendre plus sur les faits. Plusieurs d'entre elles exhibaient les photos de leurs proches disparus devant la salle d'audience. Rachid Ramda, reconnu coupable en première instance de complicité d'assassinats et de tentatives d'assassinats pour l'attentat meurtrier du 25 juillet 1995 à la station de métro Saint-Michel (8 morts, 150 blessés) et deux autres perpétrés en octobre de la même année aux stations Maison-Blanche et Musée d'Orsay, qui avaient fait des dizaines de blessés, a toujours nié avoir financé les attentats pour le compte du Groupe islamique armé (GIA) algérien. "S'il avait quelque-chose à dire, il l'aurait déjà dit lors du premier procès, c'est un grand manipulateur et on se serait bien passé d'un second procès qui nous replonge dans ce drame", a confié avant l'ouverture du l'audience Mireille Glorion, dont la fille Sandrine, 24 ans, fut l'une des huit personnes décédées dans l'attentat de la station Saint-Michel. Le procès est prévu pour durer un mois.
... c'est un grand manipulateur et on se serait bien passé d'un second procès qui nous replonge dans ce drame", a confié avant l'ouverture du l'audience Mireille Glorion, dont la fille Sandrine, 24 ans, fut l'une des huit personnes décédées dans l'attentat de la station Saint-Michel.