Les Cohortes Célestes ont le devoir et le regret de vous informer que Libres Propos est entré en sommeil. Ce forum convivial et sympathique reste uniquement accessible en lecture seule. Prenez plaisir à le consulter.
Merci de votre compréhension.
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Le Club de l'Economie 13/6/2009, 18:35
Rappel du premier message :
Le coin de ceux qui veulent parler pognon et bizness...
Auteur
Message
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 4/4/2013, 16:49
C'est pas moi, c'est l'autre, m'sieur !
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 4/4/2013, 19:11
Offshore Leaks: des laboratoires pharmaceutiques bruxellois et des entrepreneurs wallons concernés
« Les documents révélés ce jeudi par l’ICIJ (International Consortium of Investigative Journalists) contiennent plus d’une centaine de noms de Belges qui ont eu recours à des sociétés fiduciaires asiatiques », explique Le Soir dans son édition numérique payante de 17 heures. « Qu’on retrouve parmi eux quelques grands noms de diamantaires indiens d’Anvers n’est pas une surprise. Mais pourquoi des laboratoires pharmaceutiques de la capitale belge ont-ils, selon les documents de l’ICIJ, eu recours aux offshore asiatiques ? Pourquoi de petits entrepreneurs wallons du Namurois et de Hesbaye se retrouvent-ils parmi les actionnaires d’offshore de Singapoure ».
Cette plongée dans le monde opaque des paradis fiscaux a été rendue possible par les recherches de longue haleine faites par le Consortium de journalistes d’investigation américains ICIJ, « sans doute la plus grande collaboration journalistique internationale de l’histoire », selon ses propres termes.
L’ICIJ a réussi à se procurer un disque dur contenant 2,5 millions d’emails et des informations sur 122.000 sociétés off-shore et quelque 12.000 intermédiaires : mémos internes, copies de passeports, pièces comptables ou encore documents officiels. Soit « le plus important stock d’informations venues de l’intérieur sur le système des sociétés off-shore jamais obtenu par des médias », commente le Guardian, qui fait partie de la quarantaine d’organes de presse internationaux qui ont ensuite eu accès à ces données confidentielles, avec Le Monde, la BBC, le Washington Post, Le Soir ou encore la Süddeutsche Zeitung.
Ces informations concernent principalement les Iles vierges britanniques et représentent un volume « 160 fois supérieur aux informations confidentielles publiées par WikiLeaks sur le département d’Etat américain en 2010 ». Elles ont filtré à partir de deux sociétés offrant des services « offshore » à Singapour et aux Iles Vierges.
On y trouve les noms de « milliers de détenteurs » d’intérêts dans des paradis fiscaux, dentistes américains, « villageois grecs issus des classes moyennes », dirigeants étrangers, milliardaires et marchands d’armes, écrit le Guardian.
Le président azerbaïdjanais a 4 sociétés off-shore aux Iles Vierges
Parmi eux, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev qui aurait quatre sociétés off-shore aux Iles Vierges à son nom ou à celui de son épouse et de ses filles. Ou l’ancien ministre des Finances de Mongolie, Bayartsogt Sangajav, qui aurait monté la société « Legend Plus Capital ltd » quand il occupait ses fonctions ministérielles.
Y figurent aussi la célèbre collectionneuse d’art espagnole Carmen Thyssen-Bornemisza, la fille aînée de l’ancien dictateur philippin Ferdinand Marcos, Maria, et Olga Chouvalova, la femme d’Igor Chouvalov, un homme d’affaires proche de Vladimir Poutine, titulaire du poste de vice-Premier ministre en Russie.
Mais l’affaire se révèle particulièrement embarrassante pour le président français Hollande, déjà aux prises avec le scandale déclenché par l’inculpation de son ex-ministre du Budget Jérôme Cahuzac pour fraude fiscale : Jean-Jacques Augier, son trésorier pendant la campagne présidentielle de 2012, est en effet aussi mentionné par l’ICIJ.
Il serait actionnaire de deux sociétés offshore dans les îles Caïmans par le biais de son holding financier Eurane.
Ce dernier a confirmé qu’il avait participé à ces montages à la demande de ses partenaires, notamment d’un homme d’affaires chinois, mais il a assuré qu’il n’y avait là rien d’« illégal ».
L’évasion fiscale coûte plus de 1000 milliards d’euros par an à l’Europe
The Guardian prend aussi le soin de rappeler que « rien ne suggère que les personnes mentionnées sur ces listes aient enfreint la loi ».
Mais ce « Who’s Who des paradis fiscaux », comme le baptise l’ICIJ, « montre comment le secret de la finance off-shore s’étend dans le monde, permettant aux riches d’éviter de payer des impôts, alimentant la corruption et les malheurs des pays riches et pauvres », souligne le consortium. Pour lui, la crise chypriote actuelle « est un des exemples de la façon dont le système off-shore peut affecter la stabilité financière d’un pays ».
La Grèce a d’ailleurs immédiatement annoncé l’ouverture d’une enquête sur les comptes d’une centaine de sociétés offshore inconnues de ses services fiscaux, dont l’existence a été révélée par l’ICIJ. Ces dispositifs offshore ont constitué pendant des années un des vecteurs clés de l’évasion fiscale endémique dans ce pays.
La Commission européenne a, quant à elle, profité de l’occasion pour exhorter les Etats membres de l’UE à « se saisir de la question » de l’évasion fiscale qui coûte « plus de 1.000 milliards d’euros par an à l’Europe ».
Le Tax Justice Network, un réseau international de chercheurs et de militants qui lutte pour la « justice fiscale », évalue à 20.0000 à 30.000 milliards de dollars le montant des sommes dissimulées dans les paradis fiscaux de par le monde.
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 5/4/2013, 04:24
Biloulou a écrit:
C'est pas moi, c'est l'autre, m'sieur !
M'sieur Charly ouais, pour peu il va nous dénoncer
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 5/4/2013, 07:38
Bientôt le listing , un peu de patience
FUYEZ TOUT EST DECOUVERT
Invité Invité
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 5/4/2013, 18:39
Des huards canadiens dans les paradis fiscaux
Conseiller financier
Les révélations du Consortium international des journalistes d'enquête font frémir tous les fraudeurs fiscaux de la planète. Avec prudence, les grands médias appartenant à des familles fortunées nous rappellent tous qu'il n'est pas illégal d'avoir des comptes offshore. Mais ceux-ci ne doivent pas rester secrets. Ben oui, quelqu'un se donne tout ce trouble et envoie des millions sous les cocotiers réputés pour leur «secret bancaire» et c'est dans un dessein noble! Foutaise.
Spoiler:
On fait affaire avec la Suisse, les Caïmans, les Bahamas ou les îles Cook pour cacher son argent et ses intérêts futurs. Rien de compliqué. Celui qui ne veut pas frauder le fisc paye ses impôts. Le moins possible, mais il les paye. Il n'y a qu'une façon acceptable de recourir aux paradis fiscaux: y déménager! Déchirez votre carte soleil, votre assurance sociale et renoncez à votre RRQ et à la pension fédérale et je commencerais à avoir un début de respect.
N'allez pas croire que les paradis fiscaux ne servent qu'aux vedettes de la commission Charbonneau, aux politiciens socialistes français ou aux dictateurs en tout genre. Non. Votre voisin, votre frère ou peut-être votre patron a son fonds de pension là-bas.
Voyons comment ça fonctionne.
UBS recrutait à Montréal
Les banquiers suisses ne recrutent pas seulement leurs richissimes clients en Europe ou aux États-Unis, mais bien partout où on trouve des bien nantis. Et il y en a chez nous.
Voici le témoignage de Simon, un conseiller de valeurs mobilières du centre-ville de Montréal. À l'emploi d'une des grandes banques canadiennes, il a dû, contre son gré, administrer un compte de placement d'une cliente canadienne qui a blanchi son argent à l'aide d'un banquier suisse.
Au début des années 2000, Simon gérait encore tous les actifs de la famille T. En dix ans, l'actif grimpait tranquillement, mais pas assez vite aux yeux de madame. Du 7 ou 8 % net annuel, c'était trop pépère à son goût. D'autant plus que son portefeuille de 5 millions dégageait environ 250 000 $ de gains imposables à chaque année.
En 2001, madame menace de quitter la banque. «C'est pas compliqué, elle m'a lancé un ultimatum. Ou bien je lui trouvais une façon de régler son problème fiscal ou bien elle déménageait son compte chez mon voisin du boulevard René-Lévesque. On était dans un contexte difficile, les technos venaient de planter et les comptes de cette valeur, on voulait les conserver. Mon directeur a donc fourni à madame T les coordonnées de monsieur S, un banquier suisse qui recrutait pour l'UBS.» L'Union des banques suisses, celle-là même qui a eu maille à partir avec le fisc américain et l'Agence du revenu du Canada.
La grande virée de monsieur S
Simon a pu ainsi retenir pendant quelques années, la gestion quotidienne des comptes de type enregistré de la famille T, comme les REER, les REEE et CRI. Pour le reste, il a donné les grandes politiques de placements à sa cliente qui a fait sortir en douce, un joli magot.
Voici la technique: «Lorsque monsieur S est au pays, il fait la grande tournée. Il est à Montréal pour une semaine ou deux et ramasse les enveloppes. C'est un habitué. Nommez-moi, n'importe laquelle des grandes banques à Montréal, il a fait affaire avec elle c'est certain! Monsieur S, c'est un grand fan de hockey. Alors, venir à Montréal, c'est une vraie partie de plaisir. Il a même son condo sur la rue Sherbrooke. Il demande seulement du comptant, alors les clients comme madame T, lui apporte ça par tranche de 50 000$. »
- Cash? T'es sérieux. Les clients n'ont pas peur qu'il disparaisse dans la brume?
«Ben, ils sont craintifs au début, c'est pour ça qu'ils n'apportent que 50 000 $ à la fois. Comme c'est leur propre banque qui les a référés, ils savent qui aller voir si jamais un dépôt ne figurait pas sur l'état de compte à la fin du mois, ou s'il manquait ne serait-ce qu'un seul billet de 100 $. Pas d'inquiétude, Monsieur S est d'une droiture et d'une honnêteté exemplaire. Je l'ai vu faire en personne, Il est très méticuleux et ne prend pas n'importe quel client. Il ne touche à rien qui a l'air de louche. Il fait même des vérifications de crédits s'il a des doutes sur des activités criminelles. L'argent du crime, il ne touche pas à ça. Il charge cher, mais le compte est toujours bon. Une fois, j'ai eu connaissance d'une vive inquiétude. Il y a quelques années, le banquier a eu un gros accident d'auto entre Montréal et Québec. Il était sérieusement amoché et a dû être hospitalisé. Comme il ne répondait plus à son portable, des dizaines de clients inquiets ont appelé à la banque. Heureusement, il s'est rétabli rapidement. Leur argent n'avait pas disparu!»
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 5/4/2013, 18:43
Charly a écrit:
Bientôt le listing , un peu de patience
FUYEZ TOUT EST DECOUVERT
C'est exactement , mot pour mot, les termes d'une lettre anonyme que Marc Twain (auteur et poète américain de la fin du 19°) a envoyé à tous les membres du conseil communal (je crois que c'est) de Chicago) . Il parrait qu'il manquait les 2/3 des conseillers à la séance suivante ...
Invité Invité
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 6/4/2013, 14:48
Invité Invité
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 6/4/2013, 15:02
C'est pas si compliqué. Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie et ex-économiste en chef de la Banque mondiale, résume ici une solution toute simple...
Citation :
«Ce n'est pas difficile d'enrayer le secret bancaire, de colmater ces comptes bancaires (dans les paradis fiscaux). Tout ce que les États-Unis doivent faire, c'est dire ceci: aucune banque américaine ne peut faire des affaires avec une banque qui ne souscrit pas à des critères de transparence bancaire de base. Si ces banques ne peuvent pas transiger avec des banques américaines et des banques des autres pays du G7, elles cesseront de fonctionner. Il est clair selon moi que nous pourrions nous attaquer au secret bancaire si nous le voulions.»
Lu dans le texte de Marc Thibodeau, dans La Presse d'hier, sur cette enquête touchant les paradis fiscaux: le ministre des Finances Jim Flaherty a annoncé «qu'il entendait élargir les pouvoirs du fisc afin de permettre la surveillance de tous les transferts internationaux de plus de 10 000$ d'ici 2015»...
Comment, ce n'est pas déjà possible?!
Question: depuis combien d'années l'assurance-emploi ampute-t-elle les prestations d'un chômeur qui quitte le Canada proportionnellement à la durée de son séjour hors du pays?
Pour des pinottes, les contrôles sont efficaces. Pour une fortune familiale, y a pas tellement de contrôles. Si ça existe, un paradis fiscal, c'est parce que c'est utile pour ceux qui dirigent le monde. Et pour faire ami/ami avec les copains de Biloulou...
Merci à Patrick Lagacé, La Presse
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 15/4/2013, 07:43
Citation :
Benoît Potier (PDG d'Air Liquide) : « Notre marché commun, ça n'est plus l'Europe, c'est le monde »
Les Echos.fr
Avez-vous l'impression que la France écoute ses industriels ? Il ne faut pas opposer l'industrie aux autres secteurs. Il faut se demander si les entreprises en général sont assez entendues. La vérité, c'est qu'en France, comme au niveau européen, le monde de la politique et celui de l'entreprise ne travaillent pas assez ensemble. En Allemagne, il semble que la chancellerie ne passe pas une semaine sans consulter des entrepreneurs. Il faudrait que, partout, les politiques développent cette connaissance du monde de l'entreprise. Pas forcément pour que le point de vue de l'entreprise soit systématiquement pris en compte, mais pour qu'au moins les décisions politiques soient prises en connaissance de cause.
L'Europe est-elle en train de regarder passer les trains ? Nous devons nous interroger, nous remettre en cause sans nous avouer vaincus. Nous avons des capacités de R & D incroyables, des systèmes éducatifs puissants, nous pouvons nous positionner sur les marchés du futur. Il faut nous rappeler que l'Europe est née autour du charbon et de l'acier. Aujourd'hui, nous devons nous demander comment nous pouvons interconnecter nos réseaux de distribution d'énergie, comment investir dans l'innovation, comment apprendre à stocker l'énergie, comment réfléchir à la mutualisation de nos achats… Aujourd'hui, chaque pays européen et chaque société agit de façon isolée dans le domaine de l'énergie. C'est donc un marché idéal pour un vendeur. La question qu'il faut se poser désormais, c'est quel pouvoir peut-on donner demain à l'Europe pour essayer de mieux organiser ce marché ? Il existe bien des pistes inexplorées que nous pourrions appréhender en commun et pas de façon aussi fragmentée.
Le déclin de l'Europe ne va-t-il pas peser sur vos performances ? Pas si nous continuons à nous développer dans la santé et les technologies innovantes. Aujourd'hui, nous réalisons 50 % de notre activité en Europe, dont près d'un tiers dans la santé. Ce qui signifie que l'Europe reste un marché à fort potentiel.
Peut-on encore se développer en Europe occidentale ? Nous signons encore des contrats industriels en Europe occidentale, par exemple dans la pétrochimie, dans les bassins industriels très intégrés comme Anvers ou Rotterdam. Les unités de production ne sont pas toutes dans une dynamique de désindustrialisation. Nous investissons aussi dans les technologies du futur comme la capture de CO. Pourquoi ? Parce que nous avons une masse critique de compétences, d'usines et de R & D sur le Vieux Continent qui nous permet de tester les nouvelles technologies. Nous réalisons toujours aujourd'hui 70 % de notre recherche & développement en France.
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 15/4/2013, 08:12
Ombreblanche,
Tu crois pas que tu as une guerre ou deux de retard ?
On ne discute plus de pays ni de continent, on discute d'argent anonyme et apatride , mais avec un proprio féroce .
On ne discute plus d'investissements à long terme pour un développement sociétal ou industriel, mais de retours immédiats sur investissements à des taux astronomiques sans tenir compte de la casse .
On file vers une société à 2 vitesses : les très riches d'un côté,les très pauvres de l'autre,et les flics au milieu !
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 17/6/2013, 07:14
La base de données de "l'Offshore Leaks" ouverte au public
Le réseau de journalistes à l'origine des révélations sur les paradis fiscaux baptisées "Offshore Leaks" a ouvert vendredi soir sa base de données au public (http://offshoreleaks.icij.org), espérant ainsi découvrir de nouveaux scandales. Basé à Washington, le Consortium indépendant des journalistes d'investigation (ICIJ) estime dans un communiqué mis en ligne sur son site que "les meilleures informations pourraient bien venir d'une collaboration ouverte, où les lecteurs peuvent explorer la base de donnée" à l'origine de l'enquête baptisée "Offshore Leaks".
L'ONG a donc mis au point une application qui permet de trouver les liens entre une filiale offshore d'une grande entreprise et des "bénéficiaires" ou propriétaires de comptes plus ou moins mystérieux.
"Après plus d'un an de recherche et de reportages, les journalistes de l'ICIJ et leurs partenaires sont encore en train de creuser cette mine énorme d'informations", explique l'ONG.
"La base de données de l'Offshore Leaks donne à l'ICIJ l'opportunité de s'adresser aux journalistes et aux membres du public du monde entier, et notamment des pays les plus affectés par la corruption et les magouilles", ajoute l'ICIJ. "Le public peut nous aider dans cette tâche extrêmement importante en nous orientant sur de nouvelles pistes."
C'est la première fois dans l'histoire qu'une telle masse d'informations sur des comptes secrets est mise à la disposition du public, a affirmé le directeur de l'ICIJ Gerard Ryle.
"Nous faisons cela parce que le climat politique a énormément changé depuis quelques mois", a-t-il ajouté, rappelant que la prochaine réunion du G8 sera notamment consacrée à l'évasion fiscale.
http://offshoreleaks.icij.org
J'ai testé le lien,c'est passionnant!!!
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 17/6/2013, 07:19
Ungern a écrit:
(...) On file vers une société à 2 vitesses : les très riches d'un côté,les très pauvres de l'autre,et les flics au milieu !
Hé hé hé... moi j'ai choisi ma vitesse... hé hé hé !
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 17/6/2013, 07:59
Biloulou a écrit:
Ungern a écrit:
(...) On file vers une société à 2 vitesses : les très riches d'un côté,les très pauvres de l'autre,et les flics au milieu !
Hé hé hé... moi j'ai choisi ma vitesse... hé hé hé !
Tu as contrôlé par le lien si ta société n'est pas sur la liste? (ou éventuellement la personne physique)?
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 17/6/2013, 08:06
Charly a écrit:
Biloulou a écrit:
Ungern a écrit:
(...) On file vers une société à 2 vitesses : les très riches d'un côté,les très pauvres de l'autre,et les flics au milieu !
Hé hé hé... moi j'ai choisi ma vitesse... hé hé hé !
Tu as contrôlé par le lien si ta société n'est pas sur la liste? (ou éventuellement la personne physique)?
Non, mais... les trusts c'est pas fait pour les chiens...
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 17/6/2013, 08:28
Biloulou a écrit:
Charly a écrit:
Biloulou a écrit:
Ungern a écrit:
(...) On file vers une société à 2 vitesses : les très riches d'un côté,les très pauvres de l'autre,et les flics au milieu !
Hé hé hé... moi j'ai choisi ma vitesse... hé hé hé !
Tu as contrôlé par le lien si ta société n'est pas sur la liste? (ou éventuellement la personne physique)?
Non, mais... les trusts c'est pas fait pour les chiens...
Lawrence ???
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 21/3/2014, 07:38
Un grand mystère plane sur la Belgique
Ci-dessous les détenteurs étrangers de bons du trésor US (dette US) :
sources : Bloomberg, investir.ch
.Voici ci-dessous l’évolution des achats de bons du trésor US par la Belgique depuis 6 ans :
Voici notre constat :
Alors que certains pays sont plutôt en train de réfléchir à se débarrasser de la dette américaine à cause du risque de défaut, la Belgique est en train de tout ramasser sur son passage depuis quelques mois.
D’ailleurs la Belgique est maintenant le 3ème détenteur de dette US (derrière la Chine et le Japon) avec 310 milliards de USD. Le PIB belge se monte à 483,7 milliards de USD (2012) si jamais …
a) Est-ce une technique pour se faire bien voir vis-à-vis de l’administration Obama ?
b) Est-ce qu’ils opèrent « undercover » pour un autre pays puisque les achats proviennent d’Euroclear basé à Bruxelles …………….
c) Est-ce qu’ils voient quelque chose que nous ne voyons pas ?
d) Est-ce qu’ils veulent racheter la Chine :-) ?
Bref, pour l’instant on ne comprend pas trop et on se réjouit d’ores et déjà d’en savoir plus !
A suivre,
Loïc Schmid investir.ch
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 22/3/2014, 07:03
Comment Albert Frère a roulé la présidente du Brésil
C’est en passe de devenir un gigantesque scandale au Brésil : la société publique PetroBras, que dirigeait l’actuelle présidente Dilma Roussef, a été grugée par une certaine société Transcor Astra. Or, celle-ci est détenue par le milliardaire carolo Albert Frère, dont la fortune doit beaucoup aux finances publiques, belges notamment.
« Mon collaborateur avait omis de me fournir certaines informations essentielles en 2006 », plaide aujourd’hui Dilma Roussef, la présidente du Brésil, qui pourrait être emportée dans un scandale financier de taille.
Cette année-là, la société publique pétrolière PetroBras, qu’elle dirige, conclut un partenariat avec Astra Holding USA, filiale de Transcor Astra Group, elle-même filiale à 80 % de la Compagnie nationale à portefeuille, un des principaux holding d’Albert Frère. PetroBras acquiert, pour 360 millions de dollars, 50 % du capital de Pasadena Refining System, Inc. (PRSI), une société pétrolière américaine dont le siège est situé à Pasadena, au Texas.
Transcor Astra détient l’autre moitié, mais selon l’accord signé en 2006, la société de Frère peut exercer une option de vente à PetroBras, ce qu’elle réalise effectivement en 2008. Et, selon une probable clause douteuse du contrat, cette transaction s’effectue pour un prix de 820,5 millions de dollars. Soit plus de deux fois la valeur de 2006.
En outre, en consultant le rapport annuel 2005 de la CNP, on apprend que Transcor avait acquis la société texane pour à peine… 42,5 millions d’euros.
La présidente Roussef avance donc aujourd’hui que le rapport de son collaborateur de l’époque, M. Cervero, aurait négligé d’évoquer la fameuse clause au moment de signer l’accord. Quoi qu’il en soit, ce deal douteux qui enrichit Albert Frère aux dépens des pouvoirs publics n’est pas étonnant de la part du baron de Gerpinnes. On pourrait même affirmer qu’il s’agit de sa carte de visite.
« Opération Arche de Noé »
Une des étapes décisives de l’enrichissement de Frère, c’est sa cession de la sidérurgie à l’Etat, en particulier sa société commerciale d’acier, vendue à l’Etat à prix d’or en 1983, à une époque où le ministre de l’Economie, Willy Claes, arbitrait les matchs de tennis qui se déroulaient dans la villa d’Albert Frère à Saint-Tropez.
En sens inverse, il y a la fameuse « Opération Arche de Noé », par laquelle Frère soustrait les filiales belge et suisse de Paribas, que le gouvernement socialo-communiste de Pierre Mauroy décide de nationaliser en 1981. Au passage, le financier carolo réalise un joli bénéfice.
Plus récemment, en 2008, on sait que Frère est intervenu auprès du ministre des Finances Didier Reynders pour favoriser la vente de Fortis à BNP-Paribas. Il faut savoir que Frère et Paribas sont partenaires depuis 1968. Or BNP-Paribas a obtenu Fortis « pour rien », selon l’expression d’un rapport établi par Stanley Morgan.
Autre exemple : la vente de Quick en 2006 à la Caisse de dépôt et consignation, bras financier de l’Etat français, pour un prix anormalement élevé. Une affaire qui entraîne aujourd’hui une enquête de l’Inspection spéciale des impôts.
Bref, celui que les autorités belges ont fait baron et que certains présentent comme un modèle, s’est en fait enrichi en grugeant une série de personnes et de sociétés, en particulier dans la sphère publique.
Qui plus est, Albert Frère et ses sociétés échappent presque totalement à l’impôt en Belgique. Le service d’études du PTB avait ainsi révélé que les deux principaux holdings du groupe Frère, GBL et CNP, avaient payé 152 euros d’impôts sur 3,3 milliards de bénéfices. Notamment parce que toutes les plus-values financières réalisées, honnêtement ou non, par Frère ne sont pas taxables dans notre législation fiscale.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 24/5/2014, 08:07
6ème Weekend de la Liberté (Cercle Frédéric Bastiat) (23 MAI 2014 par LES4V)
Buste de Frédéric Bastiat, à Mugron (France)
Le Cercle Frédéric Bastiat organise le 6ème Weekend de la Liberté
Avec le soutien de : l’ALEPS, Contribuables associés, Liberté Chérie, l’Institut Coppet, l’iFRAP, l’IREF et Alternative Libérale
Il se déroulera du 4 juillet 2014 au dîner au 6 juillet 2014 au déjeuner.
Sur le thème : Services privés, service public.
Personne n’ignore le délabrement économique de la France. Personne n’ignore que les Français n’ont pas le moral, sont pessimistes et ne font plus confiance à leurs politiciens. Dans cette situation grave une association comme le Cercle Frédéric Bastiat a un rôle à jouer en éclairant les décideurs, en particulier en leur faisant connaître la pensée de Frédéric Bastiat. Le grand sujet d’actualité est la réduction des dépenses publiques. Chez la majorité des politiciens et dans les médias il existe un accord sur la nécessité, pour y parvenir, de faire maigrir l’État, qu’il soit national ou local. Mais le désaccord porte sur le comment, le combien et le où. Bastiat répond à cela dans La Loi : « La Loi, c’est la Justice Organisée ». Or, remarquons-le bien: organiser la Justice par la Loi, c’est-à-dire par la Force, exclut l’idée d’organiser par la Loi ou par la Force une manifestation quelconque de l’activité humaine: Travail, Charité, Agriculture, Commerce, Industrie, Instruction, Beaux-Arts, Religion; car il n’est pas possible qu’une de ces organisations secondaires n’anéantisse l’organisation essentielle. »Pour réduire les dépenses publiques tout en maintenant, voire augmentant, la qualité du service rendu aux Français il est indispensable de remettre à plat la répartition des rôles entre les individus et l’État. Il faut pour chaque poste se demander s’il est indispensable que ce service soit rendu par un fonctionnaire. En suivant Bastiat la logique veut que d’immenses champs d’activité soient rendus à la responsabilité et au libre choix des individus. C’est le sujet de ce Weekend de la Liberté.
Après une courte présentation de la manifestation par Patrick de Casanove, Président du Cercle, Damien Theillier ouvrira le congrès lors d’un dîner débat où il parlera de la Liberté et de la Contrainte. Cela nous permettra d’aborder la suite en ayant précisé d’emblée les enjeux qui existent quand il faut choisir entre l’une et l’autre. Le samedi soir aura lieu un autre dîner débat « Tradition étatiste et actuelle croissance en Afrique: les leçons de la liberté économique » par Mamadou Koulibaly.La journée du samedi et le dimanche matin seront consacrées aux conférences : « Professionnalisation de la vie politique et poids des services publics » par Jean-Baptiste Léon ; « Les transports à travers l’exemple de la SNCF » par Sandrine Gorreri ; « Services privés, service public : l’exemple de l’eau » par Max Falque ; « L’école à travers l’exemple d’Espérance banlieues » par Éric Mestrallet ; « Les systèmes de santé en France et ailleurs » par Patrick de Casanove ; « Services privés, service public : la culture. » par Vincent Ginocchio ; « Mille-feuille administratif ou subsidiarité » par Jacques de Guenin ; « Stratégie de déréglementation et de privatisation des « services publics » par René de Laportalière. « Réformer c’est possible : l’exemple allemand » par Alain Mathieu ; « Fonctions régaliennes : faut-il tout déléguer ? » par Jacques Garello.
Tout au long du Weekend aura lieu une Foire aux livres qui commencera le vendredi à 14heures. De nombreux auteurs seront présents et dédicaceront leurs ouvrages.
Il existe plusieurs formules au choix pour assister à cet événement et permettre au plus grand nombre de fréquenter tout ou partie de cette manifestation. Elles tiennent compte des disponibilités de chacun et du coût que le weekend de la liberté représente. Le but est que de plus en plus de gens connaissent les idées de Frédéric Bastiat qui reposent sur le respect des Droits individuels : la Liberté, la Propriété, la Personnalité. Plus il y aura de personnes convaincues des bienfaits de liberté de choix et de la responsabilité individuelle et plus nous aurons de chance d’orienter notre pays vers une société de justice et de prospérité.
Le week-end se déroulera à l’hôtel Caliceo, à Saint-Paul-lès-Dax, un hôtel particulièrement agréable situé sur les bords d’un lac. http://www.hotelcaliceo.com/. L’hôtel Caliceo dispose de nombreux équipements aquatiques de qualité pour la détente et la remise en forme. Que ceux qui veulent en profiter n’oublient pas leur maillot de bain.
Pour tout renseignement complémentaire, www.bastiat.net. Pour contacter le Cercle à : cercle.bastiat @ gmail.com ou au 05 59 45 36 47.
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 11/6/2014, 17:03
MARDI 10 JUIN 2014 Le cadeau fiscal de la Belgique à la Bank of New York et Euroclear
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 6/10/2014, 18:29
Les Européens plus riches après la crise qu'avant!
sudinfo.be
La fortune des ménages européens est revenue l’an passé à des niveaux supérieurs à ceux d’avant la crise, selon une étude publiée jeudi par la banque privée suisse Julius Baer, qui met cependant en lumière une évolution contrastée d’un pays à l’autre.
En 2013, la fortune cumulée des ménages européens a atteint un niveau record de 56.000 milliards d’euros, enregistrant une hausse 1,7 % par rapport à 2012, selon son rapport sur le patrimoine intitulé Wealth Report Europe.
Avant la crise financière de 2007, elle se situait à 54.500 milliards d’euros, a précisé l’étude.
« Toutefois, l’évolution de la fortune entre les pays a varié substantiellement depuis la crise de 2007 », relèvent les auteurs du rapport.
Alors que la fortune nette des ménages a augmenté de 68 % en Suisse et de 18 % Allemagne depuis 2007, elle a reculé de 28 % en Espagne et de 23 % en Grèce.
Selon ce rapport, 10 % des ménages européens les plus riches détiennent plus de la moitié du patrimoine du Vieux Continent.
La fraction des 1 % les plus riches est quant à elle à la tête de 27 % de la fortune nette totale en Europe.
Pour fournir un panorama complet du patrimoine, l’étude ne s’est pas concentrée uniquement sur les actifs liquides ménages (tels que les actions, obligations ou les fonds) mais sur la fortune nette (actifs financiers + biens immobiliers).
Évalué en termes de patrimoine par habitant, la fortune nette se situe en moyenne 167.100 euros. A cette aune, le Luxembourg arrive en tête, avec une fortune nette de 432.000 euros par adulte, suivi de la Suisse (394.900 euros) et de la Belgique (241.000 euros).
Selon cette étude, quatre pays concentrent à eux seuls plus des deux tiers de la fortune nette en Europe, celle-ci se montant à 13.000 milliards d’euros en Allemagne, 9.600 milliards au Royaume Uni, 9.500 milliards en France et 8.300 milliards en Italie.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 28/12/2014, 18:33
Il n'y a ni austérité ni libéralisme en France, jamais !
Non, en France, il n'y a jamais eu d'austérité ni de politique libérale, jamais. En France, les dépenses publiques n'ont jamais cessé d'augmenter, le nombre de fonctionnaires continue toujours d'augmenter, la dette publique que payeront nos enfants augmente encore et encore, le déficit structurel ne baisse toujours pas.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 23/7/2015, 08:18
Le revenu universel, cœur de la réforme de l’État-providence ? (Les 4V - 22 JUILLET 2015 par THIEULLOY (DE) GUILLAUME)
Voici une excellente lecture estivale ! Le philosophe Gaspard Koenig, président du think tank Génération libre, vient de publier un passionnant petit livre sur le revenu universel, avec la collaboration de l’économiste Marc de Basquiat.
Le point de départ est bien connu : notre fameux « modèle social » est à bout de souffle.
Malgré quelque 400 milliards d’euros de dépenses sociales par an, malgré cet État-providence obèse, tatillon et inquisiteur, le nombre de Français mal logés, mal nourris ou mal soignés ne cesse d’augmenter.
En dehors de quelques politiciens qui vivent grassement du système, quelques journalistes paresseux prêts à répéter toute leur vie comme des perroquets que le monde entier nous envie cette magnifique réussite, qui donc pourrait se satisfaire de cette situation catastrophique ?
C’est pourquoi les auteurs proposent un nouveau modèle, fondé sur le revenu universel.
L’idée est de fusionner l’ensemble des prestations sociales en une seule, appelée revenu « Liber ».
Concrètement, ce revenu serait attribué à chaque individu, indépendamment de sa situation sociale, sous la forme d’un impôt négatif. Imaginons que ce Liber corresponde à un impôt négatif de 1 000 euros. Si vous devez payer 10 000 euros d’impôt, vous n’en paierez plus que 9 000 et, si vous ne devez pas payer d’impôt, l’État vous versera ces 1 000 euros de Liber.
Difficile de faire plus simple.
Le Liber remplacerait la plupart des prestations sociales et familiales non contributives (c’est-à-dire celles qui ne sont pas liées à une forme de cotisation : le chômage ou les retraites ne seraient ainsi pas concernés).
Pour le financement de ce revenu, les auteurs imaginent une taxe, appelée Libertaxe, proportionnelle aux revenus, remplaçant la CSG, l’impôt sur les sociétés, l’IR, l’ensemble des cotisations sociales…
Disons tout de suite que le projet séduit par sa simplicité.
Il séduit aussi parce qu’il serait économiquement neutre et parce qu’il empêche par construction tout effet de seuil, du type de ceux qui, actuellement, empêchent le retour à l’emploi – le RSA étant souvent plus intéressant que le SMIC.
Au plan idéologique, les auteurs signalent qu’il existe plusieurs modèles de justifications pour ce revenu universel, curieusement défendu aussi bien par les communistes que par les libertariens. Eux-mêmes se situent dans la ligne de Milton Friedmann, pour qui ce revenu serait un filet de sécurité garanti par la communauté et permettant la prise de risque.
Je dois cependant signaler quelques interrogations.
La première concerne les missions de l’État. Les auteurs estiment que c’est une mission régalienne de supprimer la pauvreté. Je n’en suis pas si sûr. Pendant des siècles, l’Église, ou la philanthropie privée, se sont acquittées de cette mission bien mieux que l’État aujourd’hui.
Ma deuxième interrogation concerne l’individualisation de la fiscalité. Le Liber implique, en effet, un impôt individuel et donc la fin de la notion de foyer fiscal. Or, prestations sociales et prestations familiales ne sont pas du même ordre : seules les prestations sociales visent précisément à assurer ce « filet de sécurité » défendu par les auteurs.
Les auteurs répondent que l’État doit être neutre par rapport aux choix de vie des citoyens. Je suis d’accord. Mais à la réserve près qu’il existe un choix de vie qui conditionne la survie même du pays, celui du mariage qui permet la génération et l’éducation des enfants. Toute politique familiale n’est pas, par principe, inutile ou illégitime, loin s’en faut.
Dernière interrogation : les auteurs affirment que le Liber doit être versé à tous ceux qui sont légalement présents en France. Cela exclut les immigrés clandestins, ce qui constitue déjà un progrès. Pour les immigrés légaux, la question se pose : il est vrai qu’ils paient l’impôt et qu’il serait donc juste qu’ils bénéficient de l’impôt négatif. Mais il est non moins vrai qu’ils bénéficient de ce que nos aïeux ont amassé et sur lequel ils n’ont aucun droit. En tout cas, l’État-providence cesserait, avec le Liber, d’être une pompe aspirante de l’immigration d’assistanat, ce qui ne serait pas son moindre avantage.
Malgré ces interrogations, cette brochure constitue une excellente base de réflexion sur la nécessaire réforme de l’État-providence.
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Comme quoi "notre projet", disons plus modestement les travaux théoriques et pratiques de l'industriel belge Roland Duchâtelet, font leur petit bonhomme de chemin, grâce même à ceux qui n'ont jamais (peut-être) entendu parler de lui ni de ses idées !
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 23/7/2015, 18:48
Tiens, je suis justement en train de défendre Roland Duchâtelet dans un blog où on l'accuse d'être un maoïste invétéré, lui, capitaine d'industrie, entrepreneur ardent partisan du libéralisme bien compris, 15e fortune de Belgique...
Et capitaliste décomplexé qui achète ses meubles chez IKEA !
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 23/7/2015, 23:08
Elon musk, serial entrepreneur, maître de ses prix (LesEchos.fr - GÉRARD MOULIN / RESPONSABLE DE L'ÉQUIPE DE GESTION ACTIONS EUROPE CHEZ AMPLÉGEST | LE 23/07 À 10:49)
Elon Musk, jeune entrepreneur sud-africain (de naissance, naturalisé Canadien en 1988, puis Américain en 2002 - note de Biloulou) installé aux Etats-Unis, est aujourd’hui l’une des références de sa génération dans le domaine des hautes technologies. SPACE X (véhicules de lancements spatiaux), TESLA (voitures électriques) et SOLARCITY (produits photovoltaïques et services) sont les trois marques phares de la galaxie de cet homme qui a su en faire des réussites incontestables.
Elon Musk prouve qu’il est possible dans l’industrie et spécialement les hautes technologies, de partir d’une feuille blanche pour parvenir à constituer un groupe industriel performant. Cela nécessite toutefois une vision et des compétences internes de très haut niveau, pour parvenir à intégrer, transformer et optimiser les différents apports des fournisseurs. Son objectif final est de devenir leader mondial dans ces différents métiers. Elon Musk est souvent présenté en Californie comme un mélange d’Henry Ford et de Steve Jobs. Il devient maître de ses prix, car il ne se contente pas d’être dans le marché, il est lui-même le marché. Il crée le produit du futur, emblématique du 21ème siècle. Une histoire qui pourrait se rapprocher de celle d’APPLE…
Avec Elon Musk, la gestion de la chaîne logistique, ainsi que l’organisation industrielle, sont revues pour gagner en délais, en qualité, en innovation et en désintermédiation. La matière première entre dans l’usine et en ressort sous forme de produit de haute technologie. Par exemple chez SPACE X, tout a été repensé et les lancements de fusées se feront d’une manière beaucoup plus compétitive qu’avec les lanceurs traditionnels. La maîtrise des composants, des fournisseurs, des matières premières leur permet d’être très compétitifs et de gagner des marchés, et surtout leur laisse la capacité de fixer leurs prix de manière optimale. Elon Musk attaque la concurrence en créant des « plateaux de prix » considérés comme une référence par les clients.
Il vise un cercle vertueux qui partirait d’une meilleure utilisation des ressources financières (budget des ménages) et qui aboutirait à une meilleure utilisation des ressources de la planète. La contrepartie, et c’est le point faible du modèle, est que cela nécessite des investissements importants et beaucoup de cash à court terme. Ce sujet n’est pas un problème dans un pays où l’entrepreneuriat est érigé en modèle, et où le talent est le critère de choix principal des investisseurs. Elon Musk est un créateur de valeur et son empire vaut déjà 35 milliards de dollars en bourse.
Le groupe Musk est donc unique. Il est le premier à devenir directement un modèle alors qu’il pénètre des domaines de haute technologie. Les barrières à l’entrée sont bien établies (organisation, savoir faire, technologie…). Reste maintenant à se développer commercialement, ce qui parait être en bonne voie : les panneaux solaires de SOLAR CITY sont déjà loués, la production de TESLA est désormais de 1 000 unités par semaine, la première grosse fusée de SPACE X sera commercialisée en 2016, et les batteries de TESLA pour le stockage de l’énergie à la maison sont prêtes. Tous les voyants sont au vert.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-136129-elon-musk-serial-entrepreneur-maitre-de-ses-prix-1139270.php?8v6wYLuHXbe4o75d.99
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
De plus créateur de PayPal, concepteur du train supersonique, encore une fois, je me demande : Elon Musk, un transhumain ?
quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 24/7/2015, 09:48
Biloulou a écrit:
Comme quoi "notre projet", disons plus modestement les travaux théoriques et pratiques de l'industriel belge Roland Duchâtelet, font leur petit bonhomme de chemin, grâce même à ceux qui n'ont jamais (peut-être) entendu parler de lui ni de ses idées !
Je te le confirme ! j'ai entendu évoquer cette idée à diverses reprises ... elle fait son chemin ... je la trouve intéressante ... peut-être une voie pour dépasser les impasses des modèles sociaux que nous connaissons et les impasses d'un pseudo libéralisme financier
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Le Club de l'Economie 24/7/2015, 10:09
quantat a écrit:
Biloulou a écrit:
Comme quoi "notre projet", disons plus modestement les travaux théoriques et pratiques de l'industriel belge Roland Duchâtelet, font leur petit bonhomme de chemin, grâce même à ceux qui n'ont jamais (peut-être) entendu parler de lui ni de ses idées !
Je te le confirme ! j'ai entendu évoquer cette idée à diverses reprises ... elle fait son chemin ... je la trouve intéressante ... peut-être une voie pour dépasser les impasses des modèles sociaux que nous connaissons et les impasses d'un pseudo libéralisme financier
L'idée me plaît pour son caractère apolitique, son aspect social à la fois plus affirmé et pas asservissant du social politisé, d'un libéralisme sans aveuglement et, finalement, d'une forme de capitalisme populaire.
Oui, mais finalement trop révolutionnaire pour le public et inquiétant pour les professionnels de la politique car ne laissant pas de place aux hommes de paille et autres figurants.