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| lettres ouvertes à HugoLotte ... | |
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+7Biloulou quantat GIBET Branmakmorn06 Zora232 Ungern andre 11 participants | |
Auteur | Message |
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andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: lettres ouvertes à HugoLotte ... 18/12/2010, 11:27 | |
| Rappel du premier message :
Cher Hugo,
Nous autres esthètes (nous sommes si peu nombreux ici ... vous, moi, ...) regardons le monde avec exigence et sans perplexité.
C'est la raison pour laquelle, j'ai écrit ces quelques lignes à votre attention il y a quatre ou cinq jours alors qu'une légère brise de la savane caressait mon corps lassivement allongé au bord de l'hôtel Hilton d'Abuja ... corps fourbu par quelques heures de travail acharné et surtout par quelques autres aux côtés d'une Yoruba élancée et à forte poitrine, étudiante dans l'université voisine.
Si vous aviez été là peut-être vous aurais-je proposé de partager cette Yoruba et même de lui dermander d'aller rechercher une autre de ses amies pour troubler notre moment de détente sous cette légère brise ... à moins bien sûr que, comme il est de coutume ici, nous serions allés nous promener dans l'incontournable jardin de l'amour de ce lieux enchanteur ? Qui sait ?
Je vous laisse rêver ...
Très amicalement à vous.
Dernière édition par andre le 18/12/2010, 11:41, édité 1 fois | |
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Auteur | Message |
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andre
Nombre de messages : 7219 Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 24/12/2010, 15:27 | |
| Ah Hugo ... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 24/12/2010, 17:31 | |
| Ça te valait bien un point de réputation.
(Cette demoiselle t'en aurait-elle offert un ?)
Il y a en « Joan Chen » UN REGARD que tu as posté cette semaine qui m'était allumant. Saurais-tu deviner lequel ?
Que veux-tu ? les femmes, je les regarde d'abord dans les yeux. Le temps de les entendre bavarder - ce n'est pas toujours le cas. Celle dont je te parle était bavarde à s'y attarder.
(Je sais, je sais, Loup, en dehors de ce romantisme, il y a une autre réalité. J'en restais aux impressions, elles autorisent sur-le-champ d'imaginer. Ce qui est pratique quand on ne peut pas recevoir plus de l'autre. Chaque fois que je me commets ainsi, c'est extraordinaire : je suis sans maladresse, opportun, en phase totale avec l'autre, je deviens mon propre héros. Je n'ai pas ton courage, semble-t-il. Bah, dans une autre vie, j'essaierai. J'ai tant investi dans ma pusillanimité, toute la mauvaise foi nécessaire pour protéger mon égo...) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 24/12/2010, 17:35 | |
| Je suis trop bon, je n'aime pas l'idée de te faire travailler dans le passé, toi qui t'attribues au présent.
Page 36. (36-24-36 ! bien qu'en pouces, ça doit résonner chez toi.) |
| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 24/12/2010, 19:01 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 24/12/2010, 19:17 | |
| Que nan !
Deux plus bas.
Tu n'es pas physionomiste ! Héhé !
(J'en oublie qu'elle est asiate - ce qui n'est pas un défaut, elles sont en tête de la beauté féminine, statistiquement.) |
| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 25/12/2010, 08:47 | |
| Cher Hugo, ne serais-tu pas le Caravage de LP ?
Avec ta plume, tu t'essaies comme lui avec sa peinture à contempler la vérité brute, toute ordinaire et banale. Tes personnages sont dotés d'une puissante corporéalité, souvent chargée d'un érotisme ambigü. J'imagine ton lieu d'écriture comme un antre obscur où ne percent que des rayons crus de lumière. Le noir envahit la surface de ton écran, du dialogue dramatique entre ombre et lumière monte une théâtralité évidente.
«Il est difficile de regarder la peinture de Caravage en faisant abstraction des aspects rocambolesques de la vie, difficile de ne pas chercher dans sa peinture confirmation de tout ce que les biographes, sitôt après sa mort mystérieuse, ont écrit et sous-entendu: un peintre mauvais garçon, mauvais coucheur, assassin, brutal, mal embouché, trouvant son inspiration dans les rues sombres, sans doute homosexuel.» disait Charles Sigel.
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| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 25/12/2010, 10:36 | |
| N'est-ce pas toi ici, Cher Hugo, que Le Caravage a peint ? ... Je le crois ... Je l'espère ... je le sens ... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 25/12/2010, 14:34 | |
| « Cher Hugo, ne serais-tu pas le Caravage de LP ? »
Dieu du Ciel et des Enfers concomitants, est-ce une question à se poser entre hétérosexuels ?! (Je présumerais que oui puisqu'elle a été posée et le codingue d'y répondre. Piégé le jour de Noël ! ce garçon ne respecte la sainteté de nos choses fugaces. J'escompte qu'il respecte mieux le sein que le saint !)
«Avec ta plume, tu t'essaies comme lui avec sa peinture à contempler la vérité brute, toute ordinaire et banale. »
Je n'aurais pas dit plus simplement. Alors, « banal » dans le sens de la terminologie du cheminot, qui n'est pas attitré à une seule fonction et à un seul conducteur. À la va comme je t'utilise. Être utiles aux autres, ici et là, sans autre contrat à assumer, c'est souvent le seul « amour » qu'on reçoit. Le brut est tangible, l'ordinaire est le lot de tous - même les extraordinaires, surpris dans les coulisses, hors de la scène, sont... extraordinairement ordinaires encore - redevenus. Après tout, la contemplation des simples a focusé sur un aspect qui embellit, la brillance de Sirius cache son compagnon moins reluisant.
« Tes personnages sont dotés d'une puissante corporéalité, souvent chargée d'un érotisme ambigü. »
L'ambigüité vient d'un manque à gagner de ma spontanéité - je t'en parlais hier différemment, te disant ce que je ne savais pas/n'osais pas faire à la hauteur de mes intentions, les fois que je le risquai, c'était pour la peine maladroit. À ne pas donner envie de récidiver (l'intention est toujours là, par contre, de retourner l'ouvrage incomplet sur le métier de la catharsis - au sens de libérer la créativité de ses filtres psychologiques, plus des noeuds gordiens que des freins).
« J'imagine ton lieu d'écriture comme un antre obscur où ne percent que des rayons crus de lumière. »
De tout petits rayons qui se faufilent entre les persiennes, par un défaut d'assemblage ou par les boutonnières des lattes (là où passent les cordes du mécanisme). La lumière splendide du jour était aveuglante pour les anciens moniteurs cathodiques, surtout quand la lumière provient de face à cet oeil sensible aux reflets. J'ai découvert alors que la pénombre contrôlée (tu ne contrôles pas l'éclat du Soleil de pareille façon) m'isolait des distractions. S'il était aussi facile de s'isoler de l'agitation bruyante du Monde extérieur, ce serait l'Éden entre quatre murs. Ne recevoir des autres que durant les heures où on prend un bain de foule, on l'a décidé, on connait ses besoins - l'agitation quotidienne n'est qu'une fatalité pour qui n'y participe pas (c'est le froment du commerçant).
« Le noir envahit la surface de ton écran, du dialogue dramatique entre ombre et lumière monte une théâtralité évidente. »
Serais-tu critique littéraire quand tu n'es pas allongé et offert à l'hédonisme, ô globes trotteur ? La théâtralité, autant que possible, dans le sens de la mise en scène. Il faut avoir fait du théâtre pour saisir que le meilleur des textes a besoin d'une mise en scène correspondante pour en dégager tout le suc, il est plus que rare que le seul talent du comédien y pourvoie. Hélas, j'ai une tendance à cette théâtralité qui est plutôt théâtralisme, quand l'émotivité en donne plus que ce que le client (message) demandait. Soupir. Emballement du verbe et vanité de l'égo - il veut se prouver qu'il est plus grand que nature, les créateurs sont boulimiques de cette confiance en soi qui les différencient de l'être ordinaire - dont tu parlais au début. Parce que l'être ordinaire (sans mépris) ne se dépasse pas, il se sent trop bien dans ses souliers pour vivre ce qu'il n'a pas besoin d'être pour rester heureux (comblés).
« Il est difficile de regarder la peinture de Caravage en faisant abstraction des aspects rocambolesques de la vie, difficile de ne pas chercher dans sa peinture confirmation de tout ce que les biographes, sitôt après sa mort mystérieuse, ont écrit et sous-entendu: un peintre mauvais garçon, mauvais coucheur, assassin, brutal, mal embouché, trouvant son inspiration dans les rues sombres, sans doute homosexuel. »
Chenapan, tu nous a fourni un « exemple » ci-après qui va faire jaser. Narcisse ! Je te dois un chien de ma chienne - si Monsieur Jack veut bien m'aider !
J'ai beaucoup de difficultés, contrairement à mon peintre de frère, à lire un tableau. Je ne sais même pas quelle lecture tes yeux en font, je suis daltonien significatif. Quand le spectre lumineux se fait riche, mon oeil crétin fait des babebibobu. Tu sais, je suis du genre qui a déjà complimenté une fille pour sa robe jaune. Tu aurais dû lui voir la face, mon toé ! Ahurie, suspendue, crucifiée. Elle est verte !! J'étais à cet âge juvénile où l'erreur n'est pas permise, il faut séduire et l'objet d'icelui est susceptible car en grand besoin de séduire. Cette fille m'a fui au fond de la salle en jetant par-dessus son épaule des regards de biche agressée. Mettons que, les fois suivantes, j'ai gardé par-devers moi ces « compliments » inspirés par ma rétine outrageante. Mon oeil est meilleur arpenteur, mais il n'est pas toujours séant de ramener l'autre à un formalisme ; transformer l'autre en objet n'était pas l'objectif de sa séduction (du moins n'était-il pas assez premier pour demeurer en l'espèce jusqu'au bout : on le sait d'instinct, les objets finissent remiser sur la tablette, le cimetière des bibelots). |
| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 26/12/2010, 03:29 | |
| - Citation :
- Serais-tu critique littéraire quand tu n'es pas allongé et offert à l'hédonisme, ô globes trotteur ? La théâtralité, autant que possible, dans le sens de la mise en scène. Il faut avoir fait du théâtre pour saisir que le meilleur des textes a besoin d'une mise en scène correspondante pour en dégager tout le suc, il est plus que rare que le seul talent du comédien y pourvoie.
Cher Hugo, Oh non, je ne suis en aucun cas un quelconque critique d'autrui dans les lettres et dans les esprits. Je suis sans doute trop occupé à faire et défaire mes malles pour arpenter le monde et labourer les sillons de corps placés sur ma route. Il y a quelques mois et ici même, j'avais initié un fil très riche sur les "nouveaux hédonistes" mais tu n'étais pas là pour l'alimenter ... et les hédonistes, anciens et nouveaux, sont trop rares pour que prospère ce type d'intiative. Ici, il faut être rustique et basique pour se faire comprendre ... dans l'hypothèse improbable même où le but serait précisément de faire comprendre quelque chose ... Je me plais donc à te retrouver et à croiser à nouveau la verve de nos plumes comme, à d'autres instants, je me réjouis de mêler mon corps à un autre qu'il soit asiate ou lubas ou que-sais-je-encore ... Le coït des esprits complète le coït des corps dans une quête quotidienne d'orgasmes sans cesse renouvelés, c'est ainsi que je comprends le sens de la vie et boit son suc. | |
| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 26/12/2010, 03:44 | |
| Es-tu cet enfant, cher Hugo, en parfaite harmonie avec les éléments ? | |
| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 26/12/2010, 09:17 | |
| Ami Poète et Cher Hugo,
Par une lune lisse, limpide et lubrifiée, tu es un colibri, craquant et confit. Tapi, tumultueux, total, je t'écris en exergue, en attente, en salut, en prières.
Je t'écris par soubresauts déliés, des pavés ou des ruisseaux.
Du chaos et par de là les continents, je hume comme toi le goût de l'amer. Toutes voiles gonflées, mon âme glisse sur tes maux et je vais étreindre avant de t'atteindre. Aujourd'hui, c'est déjà presque demain ...
Quel goût doit s'affiner au point de s'achever ?
La majesté précieuse des instants de vérité se mire en expression, en message de vie.
Récompense joyeuse, cette véritée se saoule à la lie et se répand sur la route.
L'énergie souveraine de ton âme égratignée et portée dans la douleur au meilleur de l'abîme berce des rêves enfouis en valses des néants, en spirales sublimes.
Toute question posée doit achever le damné.
Dragon
Dernière édition par andre le 26/12/2010, 18:33, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 26/12/2010, 15:04 | |
| « Es-tu cet enfant, cher Hugo, en parfaite harmonie avec les éléments ? »
Du diable, Dragon, tu me ramènes à mes calendes obscures, à l'époque où le temps appartenait aux autres, sauf en de rares heures où je pouvais m'évader de l'agitation et de la coercition pour me retrouver face à mes questions - regarder, c'est interroger deux fois (fermer les yeux, c'est se taire deux fois... aux autres).
Je suis issu de la multitude corporelle, comme né dans une Shanghai achalandée de présences, le temps à soi était cathartique et par cela insidieux : le retour à la foule domestique n'était pas toujours désiré et s'alourdissait de regret. Comment aimer quand une part de soi (probablement la plus essentielle) s'est mise sur une voie d'évitement, elle veut voyager ailleurs ?
L'enfant sur la photo, je le reconnais, une main intimidée gardée par-devers soi (se rassurer) et l'autre qui à peine esquisse une invitation, elle veut aller toucher, mais c'est l'Autre, prévu meilleur que lui. Imiter l'Autre ou ressembler à soi, au risque d'être moins aimé (reçu) ?
Tu vois, mon ami, les rares fois où j'ai communié avec la Nature, il y avait un bruit dans la communication,un borborygme de l'âme, écartelée entre deux principes : quand tu es seul avec toi, tu es en mauvaise compagnie ; quand j'étais seul, je devais me répondre puisque seul ou pas, je questionnais : questionner, c'est aller vers l'extérieur.
Peut-être que le plus pur de la conscience devrait nous parvenir plus tard dans la Vie, quand nos questions non répondues ont été effacées (du moins fortement occultées) par des réponses obtenues. L'adulte reçoit plus de réponses que l'enfant, parce qu'on juge qu'il a l'âge de les recevoir, ou bien parce qu'il sait mieux aller les chercher.
L'enfance est un soleil couchant - là-bas au-dessus de la forêt inquiétante (le cimetière se trouvait à sa lisière Nord, je pouvais voir de chez moi, d'une chambre de l'étage, les deux hautes croix qui en indiquaient la position - c'est ce que mes grands frères et soeurs m'avaient confié, je n'avais pas le droit encore d'y aller. J'avais surtout le droit d'être l'enfant de mes parents.
Le soleil levant n'était plus levant quand je l'apercevais, il devait sortir de derrière l'imposant paravent de la maison du voisin d'en face. J'étais adolescent quand je vis pour la première fois le Soleil se coucher dans le grand fleuve. Quelques années plus tard, croyant bien faire, j'allai m'enfermer en ville, je voulais de larges horizons. Hé le con ! On ne peut pas les rétrécir autant !
Alors, l'« harmonie avec les éléments », c'est plus tard que je l'ai pratiquée mieux, mais le jeu était faussé un peu. Ou bien je partageais ces moments-là avec un autre (un ami ou ma compagne de Vie), alors fallait-il tenir compte de l'intérêt et de la sensibilité de l'autre, aussi du pourquoi il se retrouvait là avec moi, face aux « éléments » ; ou encore je me retrouvais seul et écartelé une fois encore, entre de vieilles effluves et l'utilité présente de ces retrouvailles avec la Nature.
J'ai compris comme je manquais souvent de spontanéité. Je me confortais et me réconfortais en intelligérant tout.
J'ai l'humour cynique parce que le clown est triste. Mais clown encore, jouant son rôle. Divertissant. Et il est plus encore, on n'est pas la clé d'une serrure privilégiée, mais des passe-partout. À croire qu'on est nés pour performer. (Si tu savais, Dragon, comme j'ai horreur de performer sexuellement. Faire vite et agité, « impressionner » l'autre, alors que ma nature est exploratrice, jamais pressée d'arriver au bout de l'acte, de ne plus être heureuse, mais déjà à la recherche déjà d'un autre plaisir.) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 26/12/2010, 15:10 | |
| Pour ton autre billet, Loup, je l'ai enregistré et j'y répondrai mieux armé que je me sens à l'heure présente. La verve ne doit pas précéder le verbe.
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| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 26/12/2010, 19:17 | |
| C'est bien noté Ours ... demain, je te raconterai ma première fellation ... Elle n'eut pas grand chose à envier aux élans du Caravage comme tu le constateras ... et fut moins routinière que celles qui me furent prodiguées récemment par " Sucre d'orge " et " Trou de balle ", mes deux lubas aux lèvres charnues ... | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 26/12/2010, 20:08 | |
| En jetant un regard distrait sur cet amusant et prometteur dernier message, je crois me souvenir que LP est un site tous publics, n'est-ce pas ? Ce qui nous a déjà valu des rappels à l'ordre des responsables juridiques de Forum Actif, vous vous souvenez ? (À bon entendeur...) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 26/12/2010, 20:28 | |
| C'est tellement mieux le sang, le meurtre, la pédophilie, la haine et les appels à la croisade contre les tous sauf blancs!
Les Simpson ont une cote 14 ans... LP pourrait quotidiennement se mériter une XXX et c'est même pas question cul! |
| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 26/12/2010, 23:42 | |
| Pense à Lacan en composant ton souvenir.
Si je ne comprends pas, je demanderai à Quantat. (S'il n'a pas compris, on saura que tu fabulais.)
Non, je te suggère pas de défier qui que ce soit, je fais semblant d'être rebelle.
S'il advenait un besoin de raconter, tu sais quoi faire. Si tu réussis le défi de lacaniser un moment, après tout, décisif de ta vie, ce sera un acte créatif.
(Le réalisant, tu pourras m'offrir de défier à mon tour. Au Québec, à la Société Radio-Canada, on a une émission appelée « Le moment de vérité » qui demande à quelqu'un de faire ce qu'il ne sait pas faire, lui accordant une semaine pour le réussir. Marc Hervieux, notre grand chanteur d'opéra, devait identifier six panettone (panettoni ?), le défi du gout étant un des plus difficiles qui soient ; il a tout réussi.)
Soyons fous, Dragon ! |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| | | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 27/12/2010, 07:22 | |
| - HugoLotte a écrit:
- Pense à Lacan en composant ton souvenir.
Si je ne comprends pas, je demanderai à Quantat. (S'il n'a pas compris, on saura que tu fabulais.)
Non, je te suggère pas de défier qui que ce soit, je fais semblant d'être rebelle.
S'il advenait un besoin de raconter, tu sais quoi faire. Si tu réussis le défi de lacaniser un moment, après tout, décisif de ta vie, ce sera un acte créatif.
(Le réalisant, tu pourras m'offrir de défier à mon tour. Au Québec, à la Société Radio-Canada, on a une émission appelée « Le moment de vérité » qui demande à quelqu'un de faire ce qu'il ne sait pas faire, lui accordant une semaine pour le réussir. Marc Hervieux, notre grand chanteur d'opéra, devait identifier six panettone (panettoni ?), le défi du gout étant un des plus difficiles qui soient ; il a tout réussi.)
Soyons fous, Dragon ! Je vais suivre ton conseil avisé, Cher Hugo, et contenir ma verve. Le Grand Inquisiteur, dans ses étroits habits, ne connaît pas de trèves, pas même celle des confiseurs, pas même celles des gourmandises. Pourquoi autant de frustrations ? Je ne suis pas Lacan et encore moins Sigmund pour me risquer à esquisser une explication. Il faudrait sans doute serfouir l'enfance de cet invétéré médiateur pour comprendre ces dernières. Je n'en ai pas le temps, ma semaine s'annonce chargée : je dois préparer de grands RV ... j'aurai donc, plus que jamais, besoin de toute mon énergie au présent pour ne pas disperser mon suc et ma semence en narrant des délicieux épanchements de jadis. Les sensations sauvages senties par les uns exaspèrent souvent les frustrations profondes subies par les autres, c'est la vie ... je laisse donc ce camarade de classe à la tête d'ange et à la langue agile dans le placard des souvenirs exquis. Je me tais donc, Ami Hugo. | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 27/12/2010, 08:15 | |
| - andre a écrit:
- (...) j'aurai donc, plus que jamais, besoin de toute mon énergie au présent pour ne pas disperser mon suc et ma semence en narrant des délicieux épanchements de jadis. (...)
J'avais déjà compris, et je ne dois pas être le seul, à quel point le besoin d'exhiber tes "modèles" préférés à longueur de page et de compléter par le récit de rêves humides est nécessaire - et probablement suffisant - à satisfaire tes pulsions séminales. Mais bon, tu dois connaître des centaines de sites spécialisés dans cette thérapie, laisse LP en dehors de tes anomalies. Suis les sages conseil d'Hugo, la provocation ne ferait qu'aggraver ta pathologie. Ce qui suit pourra t'aider, qui sait : "Sur le plan de l'inconscient, l'homme (exhibitioniste) a le sentiment d'être castré et impuissant. Sa motivation est d'affirmer sa masculinité. L'épouse de l'homme exhibitionniste représente souvent, pour lui, un substitut de la mère, figure à laquelle il était intensément attaché durant l'enfance." (G. Abel)(Si ça te soulage, tu peux aussi utiliser les mails et les messages personnels pour donner libre cours à l'expression de ton tronc cérébral auprès de ceux qui seraient consentants, n'est-ce pas ?) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 27/12/2010, 16:33 | |
| « Je me tais donc, Ami Hugo. »
Ça me va, Dragon. Je sais attendre - ça me permet de me préparer mieux pour le prochain rendez-vous.
J'irai chercher le Loup par la transparence, là-bas dans la créativité, tu es venu avec des cadeaux (Mara l'Abeille l'a noté, tu n'es pas radin), je vais les déballer entre le « sens » et le « signifiant » (je pourrais dire ça autrement, mais ça prendrait beaucoup d'espace : les mots-écrits et les mots-à-écrire ; je sais mieux les distinguer, j'irai vérifier ma prétention sous peu).
Pourquoi ne le ferais-je pas en retournant sur ce que tu m'avais inspiré il y a un jadis, l'histoire d'un Loup rencontrant un Ours ?
Je n'étais pas prêt, bien que les mots fusèrent ! Ah ça, bavard comme je suis ! Je me sens mieux aguerri maintenant - le Lacaniste fait flasher de mes diodes, il n'en faut pas plus, un rien m'allume. (Figure-toi donc, Mara a failli nous mettre à nu un profil de son âme wagnérien ! Nous vivons une courte période magique, mon encrier bouillonne, la plume se dresse !)
Je t'en parlerai en catimini. Quant au texte que j'ai sauvegardé, n'y répondant pas trop vite, il y avait une raison à cela. C'est pour l'avenir. Ce sera un prolongement de ta présence - qu'on-serve.
Va mériter ton salaire tandis que je vais assainir mon sale-air (étant mon propre client - ce dont je ne m' «é-vanterai » jamais). |
| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 27/12/2010, 17:44 | |
| Oui Ours, je l'ai compris aussi : Mab est prête à se mettre nue devant nous !
Nous l'allons lire son strip-tease virtuel ... tu vas glisser un billet de 10 dollars dans le noeud de son soutien gorge qui ne tient plus qu'à un fil ... lorsqu'elle s'approchera de moi dans un déhanchement à la Shakira, j'en mettrai un autre de 20 dollars dans son string afin qu'il tombe au moment même où on nous apportera nos nouvelles Budweiser ...
L'ambiance est chaude ... torride ... mais que vois-je dans l'ombre là-bas ? ... mais oui, c'est Bilou ! ... le monstre ! le voyeur ! le pervers ! il se cache derrière un écran de fumée ... alors que le corps de Mab est déjà luisant de sueur ... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 27/12/2010, 17:57 | |
| Voulez vous bien laisser Mab où elle est, mauvais sujet ?
Prenez soin de vous et travaillez bien, je veille sur votre album photo (Biloulou aussi, il est pret à s'assoir dessus pour que personne ne s'echappe n'ouvre).
Mab |
| | | Branmakmorn06
Nombre de messages : 1603 Age : 65 Localisation : Monaco Date d'inscription : 14/09/2010
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: lettres ouvertes à HugoLotte ... 27/12/2010, 18:22 | |
| « Nous l'allons lire son strip-tease virtuel ... »
Je nous souhaite un « nu descendant l'escalier », alors assemblée nerveuse, « duchamp » pour notre hôte Marcel, sa pièce maitresse déambule déjà, shakirant des hanches, m'a confié Dragon qui sait mieux sortir que moi (le plus difficile est de le trouver chez lui, il est toujours sur une patte, disait ma mère qui avait le soupir hargneux et lacanien, ivre-mors.
« tu vas glisser un billet de 10 dollars dans le noeud de son soutien gorge qui ne tient plus qu'à un fil »
Le fil d'Ariane ? Vas-tu me le dire, à la fin, si tu as déjà lu Belle du seigneur. Réponds-moi « oui » ou tais-toi. (J'appréhende un silence...)
« lorsqu'elle s'approchera de moi dans un déhanchement à la Shakira, j'en mettrai un autre de 20 dollars dans son string afin qu'il tombe au moment même où on nous apportera nos nouvelles Budweiser ... »
Pfff ! C'est moi qui aurai l'air radin. Faites confiance aux amis pour vous laisser démunis. Alourdie par ta largesse, elle tombera dans tes bras. J'aurai la garde de ta bière. On se console comme on peut.
« L'ambiance est chaude ... torride ... mais que vois-je dans l'ombre là-bas ? »
Sa maman ?
« ... mais oui, c'est Bilou ! »
Le manant.
Nous revoilà encore entre la « n » et l'« m ». J'ai le sentiment que tu aimes les émotions, toi.
Concentres-toi sur ta Shakira (elle ne m'a même pas remarqué...), je vais m'occuper de la bombe fumigène.
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