Les Cohortes Célestes ont le devoir et le regret de vous informer que Libres Propos est entré en sommeil. Ce forum convivial et sympathique reste uniquement accessible en lecture seule. Prenez plaisir à le consulter.
Merci de votre compréhension. |
|
| Irak : la victoire est pas proche ... | |
|
+8ToG quantat Shansaa EddieCochran Zed LE GAVE Biloulou Ungern 12 participants | |
Auteur | Message |
---|
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Irak : la victoire est pas proche ... 6/1/2013, 16:59 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
L’Irak d’aujourd’hui ressemble-t-il à l’Allemagne de 1955 ? Dix ans après la guerre américaine contre l’Irak, déclenchée le 20 mars 2003, cette question semble insensée. Et pourtant ! C’était bien là le projet officiellement affiché par les cercles néoconservateurs de Washington.
Comme après la seconde guerre mondiale, ils voulaient imposer la démocratie, la paix et le développement par la force, une sorte de « wilsonisme botté », en référence au président Woodrow Wilson (1913-21).
Leur projet a sombré corps et âmes, au royaume tragique des plans démiurgiques. Comparons avec l’Allemagne : dix ans après l’invasion alliée en 1945, la République fédérale était un Etat démocratique et libéral, dont l’économie était entrée dans une longue phase d’expansion et qui, se réconciliant avec ses voisins, posait les bases d’une union avec eux. Un immense succès – que l’on vit se reproduire au Japon.
Le contraste avec l’Irak d’après Saddam Hussein est terrible. Force est de constater que ce qu’on appela le « camp de la paix » (France, Allemagne et Russie), l’axe Chirac-Schroeder-Poutine, avait alors raison de crier casse-cou !
L’armée américaine a quitté l’Irak en 2011 : elle y a perdu 4486 des siens (plus 318 morts d’autres nationalités, essentiellement britanniques), sans compter les milliers de blessés, physiquement ou psychologiquement. 4486 morts américains, des dizaines de milliers de vies brisées, pour quoi ?
Cette guerre a couté au minimum 770 milliards de dollars, selon les chiffres du Pentagone. Des économistes avancent des chiffres encore plus considérables. Tant d’argent dépenser pour quel résultat ?
L’état de l’Irak est aujourd’hui pitoyable : la guerre a entrainé le mort violente de plus 110.000 civils – la plupart dans des affrontements entre Irakiens. En 2012, la situation semble se dégrader à nouveau, avec une augmentation du nombre de tués : près de 4500, soit plus de 12 par jour ! Les attentats (941 en 2012…) se poursuivent, avec un bilan de 2764 morts et 7422 blessés l’année dernière. Les policiers et les chiites sont les plus visés. Al Qaida, rebaptisé localement « Emirat islamique de Mésopotamie », est toujours très active. La paix civile n’est donc pas revenue, tant s’en faut.
Alors que le pays est le 10ème producteur de pétrole au monde, son Indice de développement humain – un indicateur fiable des Nations Unies – le situe au 132ème rang mondial sur 187. C’est l’un des Etats du monde où le pourcentage de la population connectée à internet (5%) est la plus faible… derrière Haïti. L’économie reste entièrement liée au pétrole (90% des revenus du gouvernement et 80% des exportations) ; un secteur toujours très contrôlé par l’Etat et qui peine à se moderniser. Il est, évidemment, l’enjeu de fortes rivalités politiques et régionales.
Politiquement, le pays est dirigé par un parti islamiste chiite (Dawaa) et le Premier ministre Nouri al-Maliki est de plus en plus dénoncé pour ses dérives autoritaires. Simple preuve de l’ambiance politique qui règne à Bagdad dix ans après la chute du dictateur : le vice-président de la République Tarek al-Hachemi, un sunnite, a du fuir le pays avant d’être condamné à mort par contumace ! Il est accusé d’avoir dirigé des escadrons de la mort durant la guerre civile. Les tensions communautaires entre chiites, sunnites et kurdes restent très vives et aucun équilibre politique durable n’a été trouvé. Les chrétiens ont tous quasiment tous fuir le pays.
Peuplé majoritairement d’Arabes chiites, l’Irak subit l’influence de son grand voisin chiite, l’Iran… au plus mal avec les Américains sur le dossier nucléaire. Mais le pays est également déstabilisé par la guerre civile en Syrie, la minorité sunnite (marginalisée depuis la chute de Saddam) s’engageant du côté de la rébellion contre Bachar al-Assad, allié de l’Iran et, donc, des chiites qui gouvernent l’Irak. Bref, le tableau est sombre, même si personne ne regrette la dictature sanglante de Saddam Hussein.
Les conséquences de cette guerre malheureuse dépassent largement les frontières de l’Irak. Ce conflit inutile – on se souvient du prétexte des armes de destruction massive… inexistantes – a mis à mal la puissance militaire américaine. Avant l’Irak, un observateur avisé de la scène internationale, Hubert Védrine, parlait d’ « hyperpuissance » et la secrétaire d’Etat Madeleine Albright ne craignait pas d’affirmer : « We are the indispensable nation ». Certes, l’Amérique a de beaux restes et conserve, sans doute, comme le croit l’essayiste néoconservateur Robert Kagan, une grande capacité à rebondir.
Mais, en Irak, les Etats-Unis ont montré les limites de leur puissance militaire. Renverser le régime de Saddam, affaibli par une guerre précédente et douze ans d’embargos, fut un jeu d’enfant. On découvrit alors que rien n’avait été prévu pour la suite. Rien ! Les militaires américains étaient à Bagdad et durent gérer la situation catastrophique dans laquelle les politiques et les intellectuels de Washington les avaient plongé. Au fil des ans, les généraux américains réussirent même à se débarrasser de l’homme qu’ils tenaient pour responsable du chaos, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld. Ils imposèrent une nouvelle politique, dite de « surge », dès le second mandat du président George Bush. Un homme incarna cette nouvelle ligne : le général David Petraeus. Son idée, qu’il appliqua ensuite en Afghanistan, était celle de la contre-insurrection (COIN). Inspirée des doctrines militaires françaises de la guerre d’Algérie, il s’agissait de « conquérir les cœurs et les esprits » des Irakiens… pour mieux préparer le retrait. Furent-ils conquis ? Cela reste à démontrer… En tout cas, cela permettait de présenter à l’opinion américaine une doctrine militaire « politiquement correcte » après les graves dérives de la prison d’Abu Ghraib et de l’usage de la torture.
Au maximum, la coalition dirigée par les Américains a pu engager 176.000 militaires sur le terrain, auxquels il faut certes ajouter quelques milliers de « contractors » privés ainsi que les forces de sécurité et milices irakiennes. Mais 176.000 hommes, c’est extrêmement peu pour un pays de près de 35 millions d’habitants ! En Afghanistan, les alliés n’ont jamais pu envoyer plus de 130.000 hommes. A titre de comparaison, les effectifs de la seule armée française en Algérie étaient de 450.000 hommes en 1957…
On touche là un problème essentiel de nos pays riches et démocratiques : leur incapacité à mobiliser des effectifs militaires importants. Cela, le monde entier l’a compris. C’est la plus redoutable leçon de la guerre d’Irak. | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Date d'inscription : 27/10/2008
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 9/1/2013, 13:36 | |
| Vas donc y pogner quésaco ! Pour moi c'est walou bésef...D'après mon expérience auprès des observateurs de la chose capitaliste (tout autre régime me paraissait les laisser froids, et c'est compréhensible, les subventions indispensables provenaient uniquement de sources capitalistes, il fallait donc servir le demi-dieu sinon, ô calice, plus d'autel devant lequel se larbiniser afin de vivre agréablement !), les grands ténors de l'Économie (non plus les théoriciens plus ou moins ronds-de-cuir, mais les praticiens anxieux de toucher de nouveaux profits, entendu que l'argent n'est sale que pour ceux qui ne s'y baignent pas)... coudon, fais-je écrire cette foutue phrase sans jouer à saute-mouton ?!? Refelemele, Koganwel. D'après... etc, les grands ténors de l'Économie sont non seulement rancuniers, mais revanchards. Certes, un pays peut pratiquer l'autarcie avec un bonheur plus ou moins heureux. Mais à moins se convertir à l'Islam afin de retourner aux cavernes, un pays-qui-se-respecte va offrir plus que l'élémentaire (appelé aussi vital) à sa population, ne serait-ce que pour ne pas se sentir en reste dans le Festin des Nations, de Diner pour Cons présidé par le Pyramidion, tour à tour appelé " 1 % ", ploutocratie ou mieux encore timocratie (mais ce mot savant est inconnu même d'Antidote 8 - comme quoi la perfection n'est pas de ce Monde), quand ce qui est recherché est la valeur pécuniaire des choses, ce qui laisse la morale sur la paille, à côté des ânes. Il faut s'ouvrir, politiquement, en espérant ne pas en être éventrer. Néanmoins, l'Islande a démontré que d'obéir aveuglément aux diktats des banquiers ne concourt pas au génocide national - ça risquerait plutôt, advenant que le mouvement s'étende, à changer drastiquement ce régime économique dont Adam Smith lui-même, mais Biloulou a négligé de le rappeler, connaissait les avatars déjà en place et ceux, plus pernicieux encore, à venir. Ni lui ni Marx ne se sont trompés. D'une idéologie (car le capitalisme est une idée, dont la séduction est l'argent) qui rappelle la dérive religieuse, on peut s'attendre à tout, sauf à de la morale. (Ce n'est qu'en Philosophie qu'on retrouve de la morale - la Philosophie étant à peu près l'outil intellectuel le moins indispensable qui soit, mais la mâtine a néanmoins une grande séduction ; pour la religion, la morale est un devoir. Il n'y a pas de liberté dans le devoir, mais une contrainte. Ne remplis pas ton devoir, tu n'auras pas ton diplôme ! Mais notre incontournable Celtibère pourrait nous démontrer que le capitalisme est LA morale la plus souhaitable. Bienheureux est ce garçon, et ses pompes - d'où son récurrent . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 9/1/2013, 17:24 | |
| - Koganwel a écrit:
Je dis - corrige-moi si je me trompe - que la nature d'une banque, administrée par des banquiers, bien sûr, pas par des criminels, n'est pas de faire faillite et non plus de prendre ces risques que Wall Street s'est accordé sans grand soucis.
Parce que quand la HSBC avoue avoir été au courant de la nature des centaines de millions blanchis par ses soins pour le compte de narco-trafiquants, ses dirigeants jouissent d'un statut particulier qui les exclut de la condition de criminels?
J'imagine que ton ami Biloulou voudra profiter de l'opportunité offerte pour assurer ses vieux jours (!!!!) en fondant la sienne propre de banque, en accord avec ces principes approuvés par l'Homo Dessus qui règne au delà des nuages. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 9/1/2013, 19:30 | |
| Parce que quand la HSBC avoue avoir été au courant de la nature des centaines de millions blanchis par ses soins pour le compte de narco-trafiquants, ses dirigeants jouissent d'un statut particulier qui les exclut de la condition de criminels?
Laisse-moi la digérer encore, celle-là !!
(Mais peut-être est-ce vile invention de journaleux ? Comment croire que des banquiers puissent aider les criminels à sentir propres, l'avouer tout bonnement à la face de la Justice... et s'en sortir Blanche-Neige prête à se farcir un autre nain bien pourvu ? Je me pensais cynique, mais comparé à ÇA, je suis la tendresse colorée de timidité qui murmure sa rage honteuse le sourire fendu jusqu'aux oreilles, tout en demandant pardon au petit Jésus, et à Mahomet son prophète.) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 9/1/2013, 19:56 | |
| - Koganwel a écrit:
(Mais peut-être est-ce vile invention de journaleux ? Comment croire que des banquiers puissent aider les criminels à sentir propres, l'avouer tout bonnement à la face de la Justice... et s'en sortir Blanche-Neige prête à se farcir un autre nain bien pourvu ? Dans la logique des disciples de Karl Rove, condamner les dirigeants de la HSBC rendrait la compagnie criminelle et l'empêcherait de continuer de faire affaire aux US of A qui ne peuvent se permettre les pertes d'emplois qui seraient impliquées dans la conjoncture actuelle.
Écorché je suis?
You bet!
Comme l'étaient ces jeunes allemands de la Rose Blanche, de vrais disciples de l'Homo Dessus contrairement à d'autres que je ne nommerai pas ici, devant un fascisme déclaré qui n'est pas sans rappeler étrangement celui camouflé qu'on nous impose aujourd'hui... Mais eux, ils l'ont payé de leurs vies.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 17/3/2013, 16:21 | |
| Irak, 10 ans plus tard: «Les États-Unis ont été défaits» Richard Hétu, collaboration spéciale La Presse(New York) Mercredi prochain, il y aura 10 ans que George W. Bush a annoncé le début de l'invasion de l'Irak. À la veille de ce sombre anniversaire, nous revenons sur l'expérience irakienne de Peter Van Buren, ancien diplomate américain, qui dresse un bilan implacable de l'intervention américaine. Et nous rappelons ce que sont devenus quelques-uns des grands acteurs américains de cette tragédie.
- Spoiler:
L'idée semblait bonne sur papier: construire une usine de transformation du poulet à la fine pointe de la technologie qui emploierait 150 Irakiens et approvisionnerait les magasins d'alimentation de la région de Bagdad en poitrines, cuisses et ailes rigoureusement halal et emballées mécaniquement.
L'usine a ouvert ses portes en janvier 2010, mais n'a pas employé un seul Irakien ou transformé un seul poulet, si l'on fait exception des Irakiens et des poulets rameutés pour une démonstration à l'intention des journalistes et des représentants de l'ambassade des États-Unis à Bagdad. Les concepteurs du projet avaient oublié de tenir compte de certaines réalités irakiennes, dont les fréquentes pannes d'électricité, le manque de camions de livraison réfrigérés et l'absence d'un véritable réseau de magasins d'alimentation.
L'usine Al Kanz n'est pas le projet irakien le plus coûteux dans lequel les Américains auront englouti leur argent, tant s'en faut. Mais 10 ans après le début de la guerre en Irak, ce projet symbolise l'«échec total» de l'intervention américaine aux yeux de Peter Van Buren, ancien diplomate envoyé en 2009 par le département d'État américain en Irak pour contribuer à l'effort de reconstruction de ce pays.
«Notre objectif était de vraiment gagner la guerre en fournissant aux Irakiens une économie, une société et une démocratie grâce auxquelles ils pourraient vivre et prospérer. Et pour atteindre cet objectif, nous disposions de sommes d'argent extraordinaires. Mais ce que j'ai vu en Irak, c'est un gouvernement américain qui n'avait qu'une chose en tête: promouvoir ses propres intérêts, faire sa propagande», dit Peter Van Buren lors d'une entrevue téléphonique.
Mensonges et incompétence
Âgé de 52 ans, Peter Van Buren a travaillé pendant 24 ans au département d'État américain. Il a raconté son expérience en Irak dans un livre intitulé We Meant Well (Nous avions de bonnes intentions), qui lui a coûté son poste.
L'ex-diplomate n'est évidemment pas le premier à critiquer l'intervention américaine en Irak dans un livre. D'autres auteurs ont dénoncé les mensonges ou faussetés avancés par les membres de l'administration Bush pour justifier la guerre. D'autres encore ont déploré l'incompétence des responsables civils et militaires chargés de mener la guerre.
Mais le livre de Peter Van Buren, publié à quelques semaines du départ du dernier soldat américain d'Irak, démontre bien que cette intervention commencée dans le mensonge et l'incompétence a fini de la même façon.
«Les États-Unis ont été défaits», dit l'auteur de We Meant Well, un titre qu'il ne faut pas lire au premier degré. «Nous n'avons réalisé aucun de nos objectifs en Irak. Le président Obama lui-même a déclaré en 2009 à la base de camp Lejeune que notre objectif était un Irak stable qui soit un allié dans la guerre contre le terrorisme. Nous n'avons pas atteint cet objectif. Nous avons perdu.»
Les défenseurs de la guerre en Irak contesteraient sans doute ce verdict en faisant valoir que le monde se porte mieux depuis la chute de Saddam Hussein. D'autres évoqueraient le «succès» de la stratégie de contre-insurrection mise en place en Irak par le général David Petraeus après l'envoi de troupes supplémentaires en 2007.
Une guerre déjà lointaine
Mais Peter Van Buren n'accepte aucun de ces arguments. Le départ de Saddam Hussein représente à ses yeux une victoire pour l'Iran, qui trouve aujourd'hui à Bagdad un régime allié plutôt qu'ennemi. Quant au succès de la stratégie du général Petraeus, il est négligeable dans l'ensemble du fiasco irakien, selon l'ancien diplomate.
«L'Irak demeure un endroit instable et dangereux qui ne joue aucun rôle dans la politique étrangère des États-Unis», dit-il.
À la veille du 10e anniversaire du début de la guerre en Irak, Peter Van Buren a évacué une bonne partie de la colère qui l'a poussé à écrire We Meant Well à son retour aux États-Unis. Cette colère a été remplacée par une bonne dose de tristesse.
«J'aimerais pouvoir dire que nous ne serons pas aussi stupides la prochaine fois, mais j'ai peur que nous le soyons, explique-t-il. Le peuple américain a une capacité de concentration remarquablement limitée. Aujourd'hui, quand je vais parler de l'Irak à des groupes, c'est comme si je parlais d'événements appartenant à la guerre de Sécession. Tout cela semble très loin.
«Et quand je pense à la rhétorique qui a été utilisée pour justifier l'intervention américaine en Libye, ou quand j'entends les sénateurs [John] McCain et [Lindsey] Graham parler de la Syrie, je vois l'histoire se répéter. Je vois des gens préparer le peuple américain à une autre guerre, à une autre sorte de conflit. J'ai peur que nous n'apprenions rien, ou si peu, de ces tragédies. J'ai peur que cela soit le véritable héritage de la guerre en Irak.»
***
10 ans plus tard, ce qu'ils sont devenus
George W. Bush
Depuis son départ de la Maison-Blanche, George W. Bush se fait relativement discret. Le 43e président a certes prononcé quelques conférences et écrit ses mémoires, mais il n'a rien d'un Jimmy Carter ou d'un Bill Clinton, deux ex-présidents hyperactifs. Il consacre en fait une bonne partie de son temps à son nouveau dada, la peinture.
Dick Cheney
À l'opposée de George W. Bush, Dick Cheney demeure un intervenant important dans les débats de l'heure sur la sécurité nationale. Après avoir reçu un nouveau coeur il y a près d'un an, l'ancien vice-président continue ainsi à critiquer les politiques de Barack Obama et à défendre les décisions de l'administration Bush auxquelles il est associé.
Donald Rumsfeld
Après avoir publié ses mémoires en 2011, Donald Rumsfeld fera paraître en mai un autre ouvrage, intitulé Rumsfeld's Rules: Leadership Lessons in Business, Politics, War, and Life. Le livre de l'ancien secrétaire à la Défense inclura des leçons proposées par l'humoriste Jon Stewart et l'ancien entraîneur de football Mike Ditka, entre autres.
Condoleezza Rice
Conseillère pour la sécurité nationale et secrétaire d'État sous George W. Bush, Condoleezza Rice est retournée en 2009 comme professeure à l'Université Stanford, où elle avait été rectrice de 1993 à 1999. Elle a prononcé en août 2012 un des discours les mieux reçus à la convention du Parti républicain à Tampa.
Colin Powell
Colin Powell n'a jamais désavoué son appui à la guerre en Irak. Mais l'ancien secrétaire d'État a abandonné son parti en 2008 et 2012 en soutenant Barack Obama à la présidence. Il consacre désormais une partie de son temps à la fondation America's Promise, qui vise à améliorer la vie des jeunes Américains.
David Petraeus
Sur le plan militaire, le général David Petraeus avait acquis un statut de héros en mettant en place en Irak une nouvelle stratégie de contre-insurrection. Ses aveux sur sa relation extraconjugale avec sa biographe lui auront non seulement coûté ce statut, mais aussi son poste de chef de la CIA en novembre 2012.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 17/3/2013, 16:25 | |
| Dix ans après, la CIA tente de tirer les leçons de l'humiliation irakienneLe nouveau directeur de la CIA, John Brennan. Dan DE LUCE Agence France-Presse WASHINGTONLongtemps critiquée pour avoir eu «tout faux» sur les armes de destruction massive en Irak, la puissante agence américaine de renseignement, la CIA, tente de tirer les leçons de ce fiasco et passe aujourd'hui un nouveau test: évaluer le programme nucléaire iranien.
- Spoiler:
Dans les mois qui précédèrent le renversement de Saddam Hussein il y a dix ans, la CIA et les autres services américains jugeaient que le régime irakien était en passe d'obtenir l'arme nucléaire et disposait de stocks d'armes chimiques et biologiques.
Leurs conclusions allaient dans le même sens que la conviction de la Maison Blanche: Saddam Hussein représentait une menace et devait être chassé du pouvoir par la force.
Au final, la communauté américaine du renseignement a eu «tout faux dans presque tous ses jugements d'avant-guerre sur les armes de destruction massive de l'Irak», dénonce le rapport officiel d'enquête Silberman-Robb.
Les informations collectées n'étaient pas solides, les analyses bâclées et les conclusions fondées sur des hypothèses erronées et non des preuves. Le résultat a été «l'une des faillites du renseignement les plus connues et les plus préjudiciables de l'histoire américaine récente», affirme ce rapport de 2005.
Quand les Américains n'ont rien trouvé une fois l'Irak occupé le 20 mars 2003, le casus belli de Washington s'est révélé sans fondement et l'indignation internationale a atteint des sommets.
«Cela nous a causé un préjudice durable», explique Brian Jenkins, expert à la Rand Corporation. «Cela a considérablement sapé la crédibilité du renseignement américain dans ces domaines».
Dix ans après cette humiliation, les 16 agences de renseignement du pays ont cherché à renforcer leurs capacités de recueil des informations et mis en place des procédures de vérification de leur travail d'analyse, plaident d'anciens responsables de la CIA.
«On en a tiré les leçons», note ainsi Paul Pillar, ancien analyste de la CIA pour le Moyen-Orient aujourd'hui professeur à l'Université Georgetown.
«Campagne de promotion»
Pour certains anciens espions et législateurs, la communauté du renseignement n'est pas seule en cause. Les proches de George W. Bush avaient leur idée toute faite, quoi que rapportent les services de renseignement.
«Affirmer que tout le processus a été imperméable au climat politique n'est tout simplement pas crédible», estime Paul Pillar. «Ils n'utilisaient quasiment pas les renseignements sauf comme des bribes d'information pour soutenir une campagne de promotion» de la guerre.
Les enquêtes officielles ont conclu que l'action des renseignements n'avait pas été politisée, mais cette question reste encore l'objet d'un intense débat.
Dix ans plus tard, les États-Unis sont à nouveau sur les traces d'un autre éventuel programme nucléaire militaire, en Iran, où cette fois les inspecteurs de l'ONU ont trouvé de nombreuses preuves d'un ambitieux programme d'enrichissement d'uranium.
Les agences de renseignement, qui estiment que Téhéran n'a pas encore pris sa décision de fabriquer ou non une arme nucléaire, font face à un problème déjà rencontré en Irak: discerner les intentions des autorités iraniennes qui nient vouloir se doter de l'arme atomique.
Quant aux perspectives de frappes aériennes préventives, la pression monte sur la CIA pour qu'elle établisse des estimations précises sur l'état d'avancement du programme iranien.
Selon les analystes, la tâche est ardue, car le régime iranien a tout intérêt à exagérer l'état d'avancement du programme pour décourager toute frappe aérienne.
Pour Paul Pillar, «la malheureuse expérience de l'Irak continue sans aucun doute de peser lourdement sur les esprits de tous ceux qui travaillent aujourd'hui sur le programme nucléaire iranien».
|
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 17/3/2013, 16:40 | |
| En effet, l'intervention des pays de la coalition en Irak n'a pas atteint son objectif : déterminer ce que les ADM occultées par Saddam Hussein sont devenues. On ne le saura probablement jamais, reste l'espoir que la Syrie détienne la clef de ce mystère... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 17/3/2013, 16:44 | |
| Trop drôle!
Biloulou, le seul et dernier porte-parole de LA vérité.
Hilarant! |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 17/3/2013, 16:58 | |
| - Pétard a écrit:
- Trop drôle!
Biloulou, le seul et dernier porte-parole de LA vérité. Hilarant!
Quelle vérité ? La tienne ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 17/3/2013, 17:01 | |
| Non, celle que soutient même BaBush-le-Petit, le super-héros de ton monde calqué sur celui des bandes-dessinées de Marvel! |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 17/3/2013, 17:04 | |
| - Pétard a écrit:
- Non, celle que soutient même BaBush-le-Petit, le super-héros de ton monde calqué sur celui des bandes-dessinées de Marvel!
Décidément tu ne connais pas mes goûts, je préfère Hugo Pratt. | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| | | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 17/3/2013, 17:07 | |
| Elle a une longue barbe, ton histoire, mais elle a toujours un succès bien mérité. Mais bon, aucun rapport avec les ADM interdites et.... disparues sans presque laisser de trace. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 17/3/2013, 17:10 | |
| Tu délires, mon bon.
T'es tout seul sur ton île. Il n'y a même pas de Mercredi pour te dire «T'as bien raison, missié blanc»... |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 17/3/2013, 17:15 | |
| - Pétard a écrit:
- Tu délires, mon bon.
T'es tout seul sur ton île. Il n'y a même pas de Mercredi pour te dire «T'as bien raison, missié blanc»...
C'est une façon de te sauver à tire d'ailes d'un sujet dont tu ne connais presque rien sans y laisser trop de plumes ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 17/3/2013, 17:21 | |
| Ben oui c'est ça. Et ton public c'est tous des cons!
T'en manqueras pas une, hein, l'humoriste? Surtout quand t'es en manque de réparties... |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 17/3/2013, 17:45 | |
| - Pétard a écrit:
- Ben oui c'est ça. Et ton public c'est tous des cons!
T'en manqueras pas une, hein, l'humoriste? Surtout quand t'es en manque de réparties...
Rassure-toi, je ne suis pas à un concours de réparties avec toi, j'ajoute de l'intelligence à tes dialogues, c'est déjà un exploit. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 17/3/2013, 17:48 | |
| Parce qu'il est intelligent de tenter de tromper un public qui n'est pas dupe? |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 17/3/2013, 17:58 | |
| - Pétard a écrit:
- Parce qu'il est intelligent de tenter de tromper un public qui n'est pas dupe?
C'est précisément pour éviter au public qui te lit d'être dupé que j'éclaire tes propos obscurs avec la lumière de l'intelligence. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 17/3/2013, 18:00 | |
| Okay, dokay, v'là le perroquet qui réapparait. Tu veux un biscuit? |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 17/3/2013, 18:17 | |
| - Pétard a écrit:
- Okay, dokay, v'là le perroquet qui réapparait. Tu veux un biscuit?
C'est un peu tard pour le thé et les petits biscuits, mais tu peux déjà mettre ta livrée pour le dîner. (Sois à l'heure demain pour me servir le thé, sinon...) | |
| | | Shansaa
Nombre de messages : 1674 Date d'inscription : 02/11/2008
| | | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 18/3/2013, 11:55 | |
| | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 18/3/2013, 16:42 | |
| Lancinante? Seulement pour toi mon bon. Le côté positif de la chose c'est qu'il y a toujours une partie de ton cerveau qui fonctionne malgré la brume de gaz de shitte dans lequel celui-ci s'est perdu.
N'empèche qu'il doit être difficile d'être seul contre tous, même ses héros d'hier, à croire une «vérité» que plus personne ne retient.
Je pense que je vais verser une larme de compasssion pour ta pomme. |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... 18/3/2013, 16:54 | |
| - Pétard a écrit:
- Lancinante? Seulement pour toi mon bon. Le côté positif de la chose c'est qu'il y a toujours une partie de ton cerveau qui fonctionne malgré la brume de gaz de shitte dans lequel celui-ci s'est perdu.
N'empèche qu'il doit être difficile d'être seul contre tous, même ses héros d'hier, à croire une «vérité» que plus personne ne retient. Je pense que je vais verser une larme de compasssion pour ta pomme.
Bonjour David ! Je vois que tu t'es bien reposé... - David a écrit:
- N'empèche qu'il doit être difficile d'être seul contre tous, même ses héros d'hier, à croire une «vérité» que plus personne ne retient.
Dis-moi, juste en passant, quelle est la vérité dont tu parles là, qui te trouble tant, et que tu voudrais cacher ? | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Irak : la victoire est pas proche ... | |
| |
| | | | Irak : la victoire est pas proche ... | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|