Le (petit) coin des excités, cinglés et autres ravagés du djihad

Voici ce que dit le coran :

"Ô hommes! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur."

Depuis 15 siecles, l islam nous enseigne l égalité entre les peuples, et l amitié.

L’Eglise a , elle tiré profit dela traite
Par une série de bulles, le pape Eugène IV et ses successeurs (Nicolas V, Calixte III et Sixte IV) approuveront les expéditions portugaises, y voyant l’occasion de convertir au christianisme toutes ces populations de païens et Sarrasins incroyants. En échange de la soumission des populations, l’Eglise accordera le monopole commercial de l’Afrique au roi du Portugal, Alphonse V. Ces bulles prendront soin de préciser que ces soumissions salutaires pouvaient passer par l’asservissement, voire par une réduction en esclavage des « nègres de Guinée » et qu’elles devaient être confiées à l’Ordre du Christ, la confrérie d’Henri le navigateur. En plus de ces bulles, l’église chrétienne, par son pape Alexandre VI, organise le partage du monde entre le Portugal et l’Espagne avec le Traité de Tordesillas en 1494.
La prise de position de l’église catholique en faveur de la traite ne sera pas un épiphénomène. Trop contente de disposer de nouveaux territoires d’évangélisation forcée, celle-ci encouragera l’esclavagisme tout au long de la période de la traite négrière.

chat noir a écrit:

Faux , l islam est propre son dogme est clair, le coran est clair la sunna aussi. Si des arabes ou autre se sont adonnés à l esclavage ce que personne ne nie, c était dans l anarchie qui a régné
dans l empire musulman morcelé, en déclin , victime des luttes intérieures, et de la reconquistada,

En 585, pas de reconquista.
La reconquista, c'est la recuperation de ses terres par un royaume envahi de force, pas avec des fleurs. Les algeriens comprendront ce que j'ecris là.


Peux tu me dire si ces textes sont exacts ou pas, s'il te plait ?
- "Il ne t'est plus permis désormais de prendre femmes. ni de changer d'épouses, même si leur beauté te plaît, à l'exception des esclaves que tu possèdes. Et Dieu observe toute chose."

- "Ô les croyants! On vous a prescrit le talion au sujet des tués : homme libre pour homme libre, esclave pour esclave, femme pour femme. Mais celui à qui son frère aura pardonné en quelque façon doit faire face à une requête convenable et doit payer des dommages de bonne grâce. Ceci est un allégement de la part de votre Seigneur et une miséricorde. Donc, quiconque après cela transgresse, aura un châtiment douloureux."

- "Et qui se maintiennent dans la chasteté et n'ont pas de rapports qu'avec leurs épouses ou les esclaves qu'ils possèdent car dans ce cas, ils ne sont pas blâmables, mais ceux qui cherchent plaisir en dehors de cela, sont des transgresseurs;"

Des hommes se referent à ces textes qui legitimisent l'esclavage ?

Tu ne viens jamais sur ce site sans passer une video propre à viser les travers du christianisme et de l'occident où tu as fait souche, maintenant, ne pluere pas qu'on te rendes la monnaie.


Mab

Eh ben...

Bonjour l'ambiance !

Si il fallait se jeter à la face les travers des différentes sectes dans l'histoire humaine...  

L'Islam est une jeune secte, la concurrence est rude avec celle des cathos.
Je ne comprendrais jamais que la Foi individuelle puisse être manipulée par des humains en soutanes ou toges et osant parler au nom d'une divinité !

Alande-Pffffttt

Pourquoi pleurer, ?? ce sont des versets effectivement, ils ont été révélé quand?, dans quelle sourate? de qui s agit il dans ce verset? L islam a été révélé, dans une société polythéiste où l esclavage était déjà pratiqué , " et la traduction ma mallaket aymanouk n est pas esclave mais il s agit de prisonnier de guerre

L’Islam a clairement et catégoriquement interdit la pratique primitive de la capture d’un homme libre, pour le réduire à l’esclavage ou pour le vendre en tant qu’esclave. Sur ce point, des propos clairs et péremptoires du Prophète — paix et bénédiction sur lui — disent : "Je serai l’adversaire de trois catégories de personnes le Jour du Jugement. Et parmi ces trois catégories, il cita celui qui asservit un homme libre, puis le vend et récolte cet argent." (rapporté par Al-Bukhârî et Ibn Mâjah). Les termes de cette tradition prophétique sont généraux : ils n’ont pas été édictés ni restreints à une nation, à une ethnie, à un pays en particulier ou aux adeptes d’une religion précise.
Le Prophète — paix et bénédiction sur lui — libéra à lui seul quelque soixante-trois esclaves.
Le nombre d’esclaves libérés par `Â’ishah était de soixante-sept,
`Abbâs en libéra soixante-dix,
`Abd Allâh Ibn `Umar en libéra mille
`Abd Ar-Rahmân en racheta à lui seul trente mille puis les affranchit.

De même, d’autres compagnons du Prophète — paix et bénédiction sur lui — libérèrent un grand nombre d’esclaves. Les détails sont donnés dans les traditions et les livres d’histoire sur cette période.

Le résultat de cette politique fut tel que lors du temps des 4 califes (une trentaine d’années) tous les anciens esclaves de l’Arabie furent libérés.

3) Pour en finir : un esclave qui veut sa liberté n’a qu’à demander :

C’est ce qu’on appele mukâtabah, elle consiste à accorder à l’esclave sa liberté lorsqu’il la demande de son propre chef, moyennant une somme d’argent convenue entre le maître et l’esclave. L’affranchissement est dans ce cas obligatoire : le maître ne peut ni le refuser ni le reporter, dès lors que la somme d’argent convenue lui a été versée. En cas de problème, l’État (représenté par le juge ou par le dirigeant) intervient pour exécuter de force le contrat d’affranchissement et donner la liberté à son demandeur.

La légalisation de la mukâtabah a réellement ouvert les portes de la libération des esclaves en Islam, puisqu’elle permet à l’esclave qui veut recouvrer sa liberté de s’affranchir, sans attendre que son maître le libère gratuitement à une occasion qui pourrait survenir, ou qui pourrait ne jamais survenir au fil des jours et des années.

Dès le premier instant où l’esclave demande ce contrat d’affranchissement — que le maître ne peut refuser du moment que sa libération ne présente pas de danger pour la sécurité intérieure de l’État islamique —, tout le travail qu’il effectuera désormais pour son maître sera rémunéré. Où alors, il aura la possibilité, s’il le souhaite, de travailler à l’extérieur pour réunir la somme convenue pour le rachat de sa liberté.

Que fit l’occident après la libération des esclaves :
L’histoire est connue , une fois que les esclaves furent libérés en Amérique et en Europe ils furent considérés comme de la poubelle de la société ils furent marginalisés , ils étaient pauvres , et ne pouvaient guère accéder aux rangs des autres concitoyens et cela a duré plusieurs siècles .
Que fit l’islam des esclaves libérés :
Le Messager — paix et bénédictions sur lui — scellait des liens fraternels entre certains esclaves et certains notables arabes. Il conclut ainsi des liens fraternels entre Bilâl Ibn Rabâh et Khâlid Ibn Ruwayh Al-Khath`amî, entre son esclave affranchi Zayd et son oncle Hamzah, ou encore entre Khârijah Ibn Zayd et Abû Bakr. Cette fraternisation constituait un véritable lien, non moins puissant que les liens du sang, et donnait des droits en matière d’héritage.

Ce n’était pas tout...

Le Prophète maria également sa cousine Zaynab Bint Jahsh à un esclave Zayd. Le mariage est en réalité une question délicate, notamment pour la femme. Une femme acceptera d’épouser un homme d’un plus haut niveau social, mais elle refusera que son mari soit issu d’une catégorie sociale inférieure. Elle ressentirait cela comme une atteinte à sa dignité et à son orgueil. Mais le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — voulait établir une signification bien plus profonde : il voulait extirper les esclaves des tréfonds vers lesquels ils ont été précipités par une humanité injuste et les élever au rang des plus illustres notables arabes qurayshites.

Les esclaves affranchis pouvaient commander les armées et gouverner les musulmans :

Le Messager envoya Zayd à la tête d’une armée dont les soldats n’étaient autres que des notables arabes parmi les Muhâjirûn et les Ansâr. Lorsqu’il fut tué, il désigna son fils, Usâmah Ibn Zayd, à la tête de l’armée, une armée qui comptait dans ses rangs Abû Bakr et `Umar, les deux ministres et successeurs du Prophète, futurs Califes de la Communauté musulmane. Ainsi, le Prophète n’octroyait pas seulement aux esclaves un statut d’égalité humaine ; il leur donnait également le droit de diriger et de gouverner des hommes libres.

Il en vint ainsi à déclarer : « Obéissez aux ordres même si vous êtes gouvernés par un esclave noir abyssin, dont la tête ressemble à un raisin sec, du moment qu’il vous dirige selon le Livre de Dieu — Exalté soit-Il — » [Rapporté par Al-Bukhârî, Ahmad et Ibn Mâjah.]. Il accorda ainsi aux esclaves et aux affranchis le droit d’accéder à la plus haute fonctions de l’État, celle du dirigeant de la Communauté musulmane. `Umar dit au moment où il devait préparer sa succession : « Si Sâlim, l’affranchi de Abû Hudhayfah, était encore parmi nous, je l’aurais nommé à ma succession ». Le Calife réaffirma ainsi les principes énoncés par le Messager — paix et bénédictions sur lui —.

À une autre occasion, `Umar montra l’exemple de la plus belle des manières, en ce qui concerne le respect des esclaves et des affranchis. Bilâl Ibn Rabâh s’opposa à lui avec virulence sur la question de la répartition du butin. `Umar ne trouva rien d’autre à dire que d’implorer : « Seigneur, préserve-moi de Bilâl et de ses partisans ! » Lui, le Calife qui pouvait, s’il le voulait, ordonner et être obéi.

Pour répondre plus clairement à ta question;

la seule forme d’esclavage qui fut conservée dans la société islamique était celle des prisonniers de guerre, capturés sur le champ de bataille. Ces prisonniers de guerre étaient maintenus par le gouvernement musulman jusqu’à ce que le gouvernement adverse acceptât de les reprendre en échange des soldats musulmans faits prisonniers, ou par le paiement d’une rançon. Si les soldats capturés n’étaient pas échangés contre les prisonniers de guerre musulmans, ou que personne ne payait leur rançon, le gouvernement musulman les distribuait aux soldats de l’armée qui les avait capturés. C’était une manière plus humaine et plus appropriée de se défaire d’eux au lieu de les détenir comme du bétail dans des camps de concentration, en les contraignant aux travaux forcés et, si leurs femmes étaient également capturées, en les poussant à la prostitution.

kalawasa a écrit:

Un grand bravo pour tous vos articles, Mab ! On peut difficilement faire plus clair, net, limpide, évident, réaliste !

Tant de mauvaise foi musulmane et de christianophobie primaire proférées haineusement, la bave aux lèvres, ne nous préparent pas à une prochaine réconciliation, bien au contraire

Je vous remercie, Kalawasa, mais je voudrais preciser quelque chose et raconter une anecdote (trop tard, vous m'avez filé le micro) :
ce n'est pas par detestation de l'islam que je reponds point par point aux exaltations de Chat Noir*, mais parce que je suis lassée du bouclier qu'il s'en fait et du statut de victime qu'il s'octroie pour critiquer la civilisation sous la protection de laquelle il a choisi de vivre.
Je vis dans le meme pays que lui, j'en ai marre qu'il crache dans la soupe.

Parmi les plus belles rencontres que j'ai faites via le ouaib, il y a celle d'un algerien, musulman pratiquant et vivant dans un (tres) grand pays occidental. Il m'a enormement parlé de l'islam, de l'histoire de son pays, avec une serenité et une intelligence que je souhaite à beaucoup d'entre nous (je m'inclus dans le lot).
Il etait effaré de ce que devenait l'islam sur les télés occidentales et dans les bouches orientales. Parmi ses pires craintes, il y avait celle des convertis; il pvoyait que c'etait principalement des gens en mal de reperes, souvent sans education, croyant aux abracadabras d'une conversion sans fondement reel, manipulables par des fondamentalistes dont les buts finaux n'avaient strictement rien à voir avec une foi religieuse. De ceux-la, il disait que l'islam extremiste ferait ce qu'il voudrait et il le regrettait.
Il s'inquietait aussi beaucoup du repli des musulmans sur un passé fantasmé, incompatible avec les preceptes de l'islam selon lui. Nous avons bataillé, echangé (en video), avec enormement de plaisir lui parce qu'il etait heureux de parler français moi parce que j'apprenais beaucoup de choses.
Il m'a... decomplexée de ce qui me rendait malheureuse vis-à-vis des crispations musulmanes de plus en plus evidentes dans mon pays, meme si je continue à trouver triste et inquietante l'arrogance du communautarisme.

Nous devons nous pousser un peu pour faire de la place à ceux que nous accueillons, mais c'est à eux à assimiler notre mode de vie, pas l'inverse. Ce qui ne fonctionne pas à l'endroit qu'ils ont quitté ne peut pas fleurir ici, le terreau est dejà riche de son histoire et de ses coutumes millenaires.

Pour Chat Noir, il n'a pas d'excuses, il est ici depuis tres longtemps. C'est du mepris et un orgueil fort mal placé. Vilain garçon.


Voila, pour que vous compreniez mon propos et mon coup de sang,


Mab



* Zora pratique le meme sport, je le sais bien, mais avec plus d'humour et depuis l'ombre de ses chamelles, la nuance pour moi est de taille.

Chat Noir, autoriser l'affranchissement d'un esclave contre une somme d'argent, c'est enteriner, entretenir l'esclavage, voyons, comme le pratiquait la traite transatlantique.
Par ailleurs, je doute (c'est une aimable formule ironique) que les dames chretiennes vendues sur les marchés d'Alger aient jamais pu obtenir leur liberté et echapper au viol en la reclamant poliment comme tu le cites en ecrivant :
"3) Pour en finir : un esclave qui veut sa liberté n’a qu’à demander"

Merci pour tes reponses. Est-ce que le Prophete avait des esclaves ?


Mab

chat noir a écrit:

L’église chré­tienne fut aussi l’ins­ti­tu­tion qui consa­cra, par l’inter­mé­diaire de son repré­sen­tant le pape Alexandre VI, Rodrigo Borgia de son vrai nom, le par­tage du monde entre le Portugal et l’Espagne en 1494 par le traité de Tordesillas. Au Portugal, reve­naient l’Afrique, l’Asie et le Brésil alors que l’Espagne se voyait octroyée le reste de l’Amérique.

De ça je peux en parler : le Portugal et l'Espagne étaient les deux grandes puissances de navigateurs, découvreurs et explorateurs de nouvelles terres. Le Portugal a découvert quelques 2/3 (d'autres disent 3/4) des terres connues aujourd'hui et inconnues à l'époque.

On peut facilement imaginer les prises de bec continuelles entre ces deux pays. Alors le Vatican, l'arbitre des conflit internationaux de l'époque, à concocté le traité de Tordesillas, un traité international dressé le 7 juin 1494 pour établir le partage du Nouveau Monde, considéré comme terra nullius, entre les deux puissances coloniales émergentes, l'Espagne et le Portugal, avec pour ligne de partage un méridien nord-sud localisé à 370 lieues (1 770 km) à l'ouest des îles du Cap-Vert — méridien qui se situerait aujourd'hui à 46° 37' ouest. (cf. wikipedia) :  les nouvelles terres découvertes situées à l'ouest de ce méridien reviennent à l'Espagne, celles à l'est revenant au Portugal, quel que soit le pays découvreur

Un détail curieux : avant de ratifier ce traité, le Portugal a tenté de faire déplacer ce méridien, de telle sorte que le continent nord-américain, pas encore découvert, tomberait dans son escarcelle, ce qui fait dire à certains érudits que le Portugal connaissait déjà son existence. Le Vatican avait accepté cette modification, l'Espagne non.
Peut-être les Espagnols se doutaient aussi de quelque chose...   

Ce fut le cas du chanoine Louis Jadin (Université de Louvain), professeur, historien et directeur de la Maison des Étudiants Étrangers, qui passa une bonne partie de sa vie d'historien à tenter de valider cette théorie. Son correspondant à Lisbonne fut... mon papa (je l'ai appris -trop tard- à mes dépens).
Il était premier conservateur des "Arquivos Nacionáis da Torre do Tombo", son travail consistait principalement à étudier et classer la correspondance échangée entre les grands capitaines et le Roi, traités et tous les documents relatifs à l'époque des  Grandes Découvertes Maritimes.

Il avait élaboré un nouveau système de classement spécifique à ce genre-là de documents





Oui, bon, ça n'a rien à voir avec cette belle discussion, c'était juste pour poser quelque chose...  

" Pour Chat noir il n y a pas d excuses"

Je m exprime, je critique la société française, meme si elle m a élevé et éduqué.
J y suis né je n y peut rien, j en veux a certains oui,
comme je critique d ailleurs le pays de mes origines, son système sa corruption, et ses injustices,
si tu appelles cela cracher dans la soupe, moi je l appelle ma liberté.
Ma liberté de croire, de penser, ma différence, je ne veux pas m intégrer à vos coutumes, je veux garder les miennes, je veux manger hallal, aller dans une mosquée, faire le ramadan, prier dans la dignité, ce que tu n acceptes pas au nom de l assimilation, de l intégration. Je veux que ma femme ou mes filles puissent porter le foulard si elles le décident sans se faire agresser, insulter, ou dévisager , hélas une majorité de citoyens de ce pays sont racistes et islamophobes, et ce n est pas faire la victime que de le constater, ma femme se fait insulter régulièrement quand elle prend seule les transports ,pareil pour des voisines, des amies . Il règne en France un climat de haine envers les musulmans et notamment les femmes .

Biloulou a écrit:

Un détail curieux : avant de ratifier ce traité, le Portugal a tenté de faire déplacer ce méridien, de telle sorte que le continent nord-américain, pas encore découvert, tomberait dans son escarcelle, ce qui fait dire à certains érudits que le Portugal connaissait déjà son existence. Le Vatican avait accepté cette modification, l'Espagne non.
Peut-être les Espagnols se doutaient aussi de quelque chose...   

Les scandinaves, eux, n'avaient dejà aucun doute   

Si je peux me permettre, Biloulou : le Vatican n'etait qu'un partenaire "moral", pas une grande puissance. Des siecles auparavant, les rois de France avaient secoué Rome en faisant elire un pape dissident, et presqu'un siecle plus tard, il excommuniait un roi d'Espagne en lui touchant une oreille sans faire bouger l'autre.
Pour tout dire, la papauté ne faisait pas franchement trembler les royaumes chretiens et bullait souvent dans le vent, comme par exemple en excommuniant le roi portugais chaud lapin Alphonse III -qui fut par ailleurs fort apprecié des dames et de ses sujets, dit-on... Tu confirmes ?


Mab

chat noir a écrit:

" Pour Chat noir il n y a pas d excuses"

Je m exprime, je critique la société française, meme si elle m a élevé et éduqué.
J y suis né je n y peut rien, j en veux a certains oui,
comme je critique d ailleurs le pays de mes origines, son système sa corruption, et ses injustices,
si tu appelles cela cracher dans la soupe, moi je l appelle ma liberté.
Ma liberté de croire, de penser, ma différence, je ne veux pas m intégrer à vos coutumes, je veux garder les miennes, je veux manger hallal, aller dans une mosquée, faire le ramadan, prier dans la dignité, ce que tu n acceptes pas au nom de l assimilation, de l intégration. Je veux que ma femme ou mes filles puissent porter le foulard si elles le décident sans se faire agresser, insulter, ou dévisager , hélas une majorité de citoyens de ce pays sont racistes et islamophobes, et ce n est pas faire la victime que de le constater, ma femme se fait insulter régulièrement quand elle prend seule les transports ,pareil pour des voisines, des amies . Il règne en France un climat de haine envers les musulmans et notamment les femmes .

Ouais, c'est bien ce que je disais, et en plus tu confonds racisme et islamophobie   
As-tu dejà essayé de vivre dans un pays sous loi coranique pour tester les limites de cette "liberté" ? Ca pourrait etre rigolo, non ?


Mab

Mara-des-bois a écrit:

Biloulou a écrit:

Un détail curieux : avant de ratifier ce traité, le Portugal a tenté de faire déplacer ce méridien, de telle sorte que le continent nord-américain, pas encore découvert, tomberait dans son escarcelle, ce qui fait dire à certains érudits que le Portugal connaissait déjà son existence. Le Vatican avait accepté cette modification, l'Espagne non. Peut-être les Espagnols se doutaient aussi de quelque chose...   

Les scandinaves, eux, n'avaient dejà aucun doute   

En effet, mais ils n'en faisaient pas état et n'y avaient rien entrepris.
Par contre, si on veut remonter encore plus loin, on trouve des peuples asiatiques qui y sont allés à pied, eux, y sont restés et entrepris pas mal de choses !   

Mab a écrit:

Si je peux me permettre, Biloulou : le Vatican n'etait qu'un partenaire "moral", pas une grande puissance. Des siecles auparavant, les rois de France avaient secoué Rome en faisant elire un pape dissident, et presqu'un siecle plus tard, il excommuniait un roi d'Espagne en lui touchant une oreille sans faire bouger l'autre. Pour tout dire, la papauté ne faisait pas franchement trembler les royaumes chretiens et bullait souvent dans le vent, comme par exemple en excommuniant le roi portugais chaud lapin Alphonse III -qui fut par ailleurs fort apprecié des dames et de ses sujets, dit-on... Tu confirmes ?
Mab

Comme si on allait te refuser quelque chose....   
Ne compte pas sur moi pour médire de mes ancêtres, mais pour le Vatican... oui, ce n'était pas une grande puissance avec... combien de divisions, encore ?
Un partenaire avec une autorité morale, un peu l'ONU de l'époque, en mieux, quoi.   

Notons que le traité de Tordesillas n'était pas une bulle mais un traité en bonne et due forme.

Alors, franchement, pour la tendance d'André III d'Alphonse III à semer à tous vents, c'est la première fois que j'en entends parler.
Peut-être des mauvaises habitudes contractées en Douce France où se prélassa pendant une partie importante de sa vie ?

J'ai trouvé sur wikipedia quelques détails intéressants sur sa vie et, mon Dieu, assez élogieux, mais rien à ce sujet :

"Ayant repris le royaume en main et la situation interne étant pacifiée, le roi reprit la Reconquista du Sud de la péninsule Ibérique contre les communautés musulmanes. Durant son règne, la cité de Faro fut reconquise en 1249 et la province de l'Algarve fut incorporée au royaume de Portugal. Cette campagne victorieuse provoqua un conflit diplomatique entre le Portugal et la Castille qui prétendait que l'Algarve devait lui revenir. Une période de guerre de deux ans suivit entre les deux pays. Le mariage d'Alphonse III avec l'infante Béatrice de Castille (1242 - 1303) permit d'apaiser les esprits. Il permit aussi d'agrandir le pays puisque Béatrice hérita de son père une région située à l'est du Guadiana. Un autre problème surgit puisque, pour se remarier, il dut annuler son mariage avec Mathilde. Suite à une plainte de Mathilde au pape Alexandre IV, ce dernier ordonna à Alphonse III de quitter Béatrice. Il désobéit et tenta de gagner du temps. Le problème fut résolu avec la mort de Mathilde en 1258. L'infant Denis, né pendant ce conflit, ne sera légitimé qu'en 1263. En 1267, le Traité de Badajoz mit définitivement fin au conflit, en fixant la frontière sur le Guadiana.

À la fin de sa vie, Le roi se vit engagé dans un nouveau conflit avec l'Eglise. Il sera excommunié en 1268 par l'archevêque de Braga et les évêques de Coimbra et de Porto, ainsi que par le pape Clément IV lui-même, à l'instar de ses prédécesseurs. Le clergé avait approuvé un libellé contenant quarante-trois plaintes contre le roi, concernant notamment l'interdiction pour les évêques de prélever les dîmes, L'utilisation des fonds destinés à la construction des temples, l'obligation pour les clercs de participer aux travaux des murailles des villes, l'emprisonnement et l'exécution de clercs sans autorisation des évêques, les menaces de mort à l'encontre de l'archevêque et des évêques et, enfin, la nomination de juifs à des hauts postes. Il aggrava le conflit en favorisant les ordres mendiants, franciscains et dominicains. Il sera accusé par le clergé de soutenir la spiritualité étrangère. Ce conflit naquit aussi du fait que le roi légifère de manière à renforcer le pouvoir municipal, afin de trouver un équilibre face au pouvoir de l'Eglise et de la noblesse.

Ce roi très populaire auprès des portugais, suite à des décisions telles que l'abolition de l'anuduva (obligation de travailler gratuitement dans la construction, la réparation des châteaux et des palais, des murs, des douves et autres ouvrages militaires), reçut le soutien des Cortes de Santarém en janvier 1274: une commission avait été nommée pour faire une enquête sur les accusations portées contre le roi. La commission, composée en majorité, de partisans du roi, le blanchira. Le pape Gregoire X n'acceptera pas la résolution des Cortes et fit excommunier le roi.

À sa mort, le 16 février 1279, Alphonse III jura obéissance à l'Eglise et restitua tout ce qui leur avait été pris. L'abbé d'Alcobaça leva l'excommunication et le roi put être enterré dans le monastère d'Alcobaça."

Mara-des-bois a écrit:

chat noir a écrit:

" Pour Chat noir il n y a pas d excuses"

Je m exprime, je critique la société française, meme si elle m a élevé et éduqué.
J y suis né je n y peut rien, j en veux a certains oui,
comme je critique d ailleurs le pays de mes origines, son système sa corruption, et ses injustices,
si tu appelles cela cracher dans la soupe, moi je l appelle ma liberté.
Ma liberté de croire, de penser, ma différence, je ne veux pas m intégrer à vos coutumes, je veux garder les miennes, je veux manger hallal, aller dans une mosquée, faire le ramadan, prier dans la dignité, ce que tu n acceptes pas au nom de l assimilation, de l intégration. Je veux que ma femme ou mes filles puissent porter le foulard si elles le décident sans se faire agresser, insulter, ou dévisager , hélas une majorité de citoyens de ce pays sont racistes et islamophobes, et ce n est pas faire la victime que de le constater, ma femme se fait insulter régulièrement quand elle prend seule les transports ,pareil pour des voisines, des amies . Il règne en France un climat de haine envers les musulmans et notamment les femmes .

Ouais, c'est bien ce que je disais, et en plus tu confonds racisme et islamophobie   
As-tu dejà essayé de vivre dans un pays sous loi coranique pour tester les limites de cette "liberté" ? Ca pourrait etre rigolo, non ?


Mab

Non je ne confonds pas racisme et islamophobie, on peut avoir les deux tares,
j ai testé la liberté d expression ailleurs qu ici , et je l ai payé cher, mais je ne l ai pas fermé pour autant. Alors que ce soit un regard méprisant , des insultes, ou la répression d un système, l un et l autre sont une atteinte à la dignité.

chat noir a écrit:

Non je ne confonds pas racisme et islamophobie, on peut avoir les deux tares,
j ai testé la liberté d expression ailleurs qu ici , et je l ai payé cher, mais je ne l ai pas fermé pour autant. Alors que ce soit un regard méprisant , des insultes, ou la répression d un système, l un et l autre sont une atteinte à la dignité.

Es-tu d'accord avec ces deux propositions :
- ta liberté s'arrete où commence celle de l'autre,
- pour le bien du plus grand nombre, il faut savoir mettre un mouchoir sur ses affirmations publiques.


Mab

Merci pour votre réponse, Mab .  J'ai très bien compris, et je suis notamment d'accord avec cette remarque :

Citation :

il pvoyait que c'etait principalement des gens en mal de reperes, souvent sans education, croyant aux abracadabras d'une conversion sans fondement reel, manipulables par des fondamentalistes dont les buts finaux n'avaient strictement rien à voir avec une foi religieuse. De ceux-la, il disait que l'islam extremiste ferait ce qu'il voudrait et il le regrettait.

Kalawasa, Alande, c'est pour vous :




Mab, j'ai honte, mais honte

Cette tête... je l'ai déjà vue quelque part... ah oui, c'est dans Kaamelott, n'est-ce pas ?  

Es-tu d'accord avec ces deux propositions :
- ta liberté s'arrete où commence celle de l'autre,
- pour le bien du plus grand nombre, il faut savoir mettre un mouchoir sur ses affirmations publiques.

Non je ne me sens pas à l aise dans tes propositions.
Pourquoi " ta liberté" et pourquoi pas tes libertés "?
et quelles libertés ?

Et pour la deuxieme, pareil je me sens mal à l aise, et je vais peut etre gerber, faut que j ' l' ouvre

chat noir a écrit:

Non je ne me sens pas à l aise dans tes propositions.
Pourquoi  " ta liberté" et pourquoi pas tes libertés "?
et quelles libertés ?

Et pour la deuxieme, pareil  je me sens mal à l aise, et je vais peut etre gerber, faut que j ' l' ouvre

He ben voila, mon pauvre lapin, tu ne sera jamais à l'aise en occident, faut t'y faire   

Mab et les grandes decouvertes

On est à l aise que lorsqu on vit ses convictions sans contradiction, sans se mentir.

J'apprécie beaucoup cette discussion mais de loin, allant d'étonnement en surprise, mais toujours avec plaisir, poussant des oh et des ah silencieux, sans intervenir. Pourquoi ?
Vous voulez le savoir ? Alors je vais vous le dire !   

C'est que le rôle déterminant, essentiel, des arabes dans le trafic d'esclaves, je l'ai appris à l'école dès mes plus jeunes années.
Alors le mettre en doute maintenant, le nier, aurait demandé de moi autre chose que des affirmations et appel à des souvenirs pour remettre les choses à leur juste place. Bref, je ne suis pas outillé pour  convaincre ceux qui nient, quelle qu'en soit la raison.
J'ai été content-content de constater l'absence de curée pour "liquider" quelqu'un en difficulté.

Alors je pense avoir fait oeuvre utile en abordant, quand l'occasion se présentait, des faits avec un certain rapport avec le sujet mais ignorés généralement par ici pour des raisons diverses.

Par exemple, le traité de Tordesillas.
Vous vous en doutez, il n'a pas été vraiment accepté par les autres grandes puissances maritimes, telles la France, le Royaume-Uni, la Hollande (pas le capitaine de pédalos, mais l'autre pays du fromage, des moulins et des polders)...

Ainsi sont nés les corsaires, légitimés par leur "lettre de course"
Considérés comme suppléants de la marine de guerre de leurs pays, leur rôle était simple : puisque il est interdit à notre pays d'aller prendre les richesses des nouveaux eldorados, réels ou supposés tels, on va les chercher dans les navires des pays autorisés ! Simple !

L'avantage ? Ils étaient au service de leur roi, et si ils étaient pris, au lieu d'être pendus haut et court sans jugement, comme des pirates, leur "lettre de course" signée par leur roi leur donnait le droit d'être traités comme prisonniers de guerre.

Et voilà, souquez fort !  

Il doit être grand maintenant .
Il doit avoir bien plus que l'âge qu'al Durah aurait du avoir .